quarta-feira, 12 de janeiro de 2011

MAMAN EST EN PRISON, PAPA PASSE À LA TÉLÉ

C'est justement le titre d'un post sur LE BLOG DE MALAKINE, dans cette adresse:

http://horizons.typepad.fr/

J'ai aussi lu attentivement les commentaires, particulièrement celui de quelqu'un qui nous dit qu'en Inde il n'existe pas le verbe AVOIR. Il existe seulement le verbe ÊTRE. Très intéressant. Si je le peux, je vous chercherai plus d'informations à propos de ce sujet.

Pour l'instant, je vous invite à lire cet article de Malakine.



Pensamentos
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15 avril 2009
Maman est en prison, papa passe à la télé

Hier soir, les deux journaux télévisés ont tous ouvert avec l’affaire de la petite Elise, retrouvée en Hongrie que sa mère s’apprêtait à quitter par l’Ukraine pour rejoindre la Russie. Le père, présenté en héros avec sa fille portée dans les bras comme un trophée, faisait étalage de son bonheur d’avoir enfin retrouvé sa fille tant aimée et d’avoir pu la ramener à la maison. Une belle happy-end comme les médias les aiment tant.

Pourtant, ce bonheur a sa part d’ombre. Cet heureux dénouement a eu un prix : la mère est détention préventive et risque 10 ans de prison pour enlèvement, ce qui ne semblait pas émouvoir outre mesure le super papa poule qui se demandait encore s’il était bien sage de retirer sa plainte, oubliant manifestement que lui-même s’est rendu coupable du même délit à Moscou en septembre dernier et fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour le même motif par les autorités russes.


L’affaire aurait très bien pu se solder par une conclusion exactement inverse à l’automne dernier: une mère triomphante devant les télés russes après avoir récupéré avec l’aide de la police russe, sa fille russe, née en Russie et de nationalité russe que son père, un français-qui-lui-porte-un-attachement-suspect, a kidnappé avant de se faire prendre à l’aéroport au moment de quitter le pays.

Dans cette affaire, il n’y a pas un héros courageux prêt à soulever ciel et terre par amour pour sa fille et une salope qui n’hésite pas à recourir à des gros bras pour parvenir à ses fins, mais seulement un couple divorcé qui se déchire pour la garde de son enfant, un couple à égalité de droits et fautes : une histoire universelle aussi banale que tragique.

Il faut vraiment que les médias soient aveuglés par leur recherche de l’émotion et le chauvinisme pour présenter ce dénouement comme un sauvetage heureux. C’est un drame ! C’est toujours un drame de voir des parents se battre pour un enfant comme s’il s’agissait de leur chose. C’est encore plus un drame quand la justice s’en mêle. Et ça devient tragique lorsque celui des deux parents qui perd finit en prison ! Surtout si ce parent, c’est la mère.

Alexandra Kamenskaya, sans pour autant prendre fait et cause pour la mère tente d’expliquer les motivations qui l’ont conduit à organiser le dernier enlèvement : « Il est vrai que la législation russe en terme du divorce, qui date de l’époque de l’URSS, quand on vivait dans un système où tout le monde était “égal” sur le plan matériel, confie d’habitude la garde des enfants communs à la mère. Dans notre mentalité, c’est presque automatique: c’est la mère qui élève les enfants. »

J’aimerais répondre à la directrice de RIA Novosti en France qu’il en est de même dans notre pays et qu’il en est probablement de même dans toutes les civilisations dignes de ce nom. Même dans le pays qui a sacralisé le principe d’égalité au point de le transformer en principe d’indifférenciation des sexes, ce sont les mères qui élèvent les enfants. Une étude récente l’a encore récemment illustré. La justice française, dans les procédures de divorce, confie systématiquement la garde des enfants en bas âge à la mère (98% selon SOS papa)

C’est évidemment douloureux, mais un homme doit savoir faire le deuil de sa paternité avortée pour laisser son enfant en bas âge à la mère. La seule chose qu’il peut faire est de payer consciencieusement sa pension alimentaire, tenter d’entretenir le lien pour continuer à être appelé « papa » et de conserver l’espoir qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte, cette paternité virtuelle puisse enfin devenir effective en s’incarnant dans une relation réelle. On ne se bat pas contre l’intérêt de celui qu’on prétend aimer.

Selon ma propre subjectivité, l’histoire d’un père quinquagénaire qui cherche à arracher un bébé de 18 mois à sa mère puis entreprend de l’enlever à trois milles kilomètres de chez lui avant de lui courir après dans toute l’Europe, ne peut que susciter la perplexité, la suspicion et un certain malaise. Quand toutes les télévisions montraient ce père triomphant avec sa gamine dans les bras qu’il portait comme un paquet, je pensais à sa mère qui dans le même temps croupissait dans une prison hongroise en pleurant son enfant.

Le sort a parlé. L’enfant restera probablement en France avec son père. Ce n’est pas une raison pour traiter la mère en criminelle. Irina Belenskaya devrait prochainement être extradée en France pour être jugée pour l’enlèvement. Il est à espérer aujourd’hui que la Justice saura faire preuve d’humanité et de sens de l’équilibre.

Espérons qu’elle n’oubliera pas que la mère était dans son droit au regard des décisions de justice du Pays dont elle et sa fille sont des ressortissants. Espérons qu’elle n’oubliera pas que ce père héroïque a commis le même forfait et aurait pu se retrouver dans la même situation aux mains de la justice russe et que nous aurions dans ce cas, à juste raison, réclamé aux autorités russes sa libération immédiate.

La justice doit libérer Irina Belenskaya pour lui permettre de retrouver les siens à Moscou au plus vite.

Malakine


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Note: il semble que, en effet, le tamoul (une langue indienne, parlée aussi au Sri Lanka et quelques autres parties du monde, même en Australie), ne compte pas avec le verbe AVOIR, parmi d'autres différences en comparaison avec la langue française.J'ai expressément séparé la référence à l'absence du verbe AVOIR, puisque c'est celà qui nous intéresse ici.



Quelques différences entre le tamoul et le français
Présenter quelques différences entre le tamoul et le français permettra de se faire une idée de l’ampleur de
la tâche qu’un élève tamoul, non francophone, doit accomplir en un temps record.

Comparaison des langues

En tamoul, le verbe principal est généralement le seul conjugué et se trouve normalement à la fin de la
phrase.
Les subordonnées sont énoncées avant les principales, la relative étant une sorte de proposition adjective
précédant l’antécédent.
Il n’y a pas d’articles et les objets sont neutres.
Les adjectifs sont invariables.
Il n’y a pas de prépositions mais des postpositions et les noms et pronoms se déclinent.
Il n’y a ni conjonctions de subordination ni pronoms relatifs.
La conjugaison négative ne se déduit pas de l’affirmative en ajoutant une négation, elle se forme autrement.


Il n’y a pas de verbe avoir.


Il n’existe pas de mot unique pour dire « personne », « rien », etc. On doit employer à la place des tournures
du type « tous .... verbe négatif » ou « tout... verbe négatif ».
Il n’y a que très peu de temps conjugués.
On emploie beaucoup de formes verbales invariables.
Il n’y a pas de concordance des temps, etc.

FONTE: http://crdp.ac-bordeaux.fr/

L'ENLÈVEMENT DE L'ENFANT

Enlèvement
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Kidnappeur)

Illustration du XVIIIe siècle représentant l'enlèvement de Stanislas II de Pologne en 1771.

Un enlèvement, rapt ou kidnapping est l'action qui consiste à s'emparer de quelqu'un ou à le détenir, contre sa volonté, généralement par la force. Lorsque le but de l'enlèvement est politique ou qu'il a lieu dans un contexte guerrier on parle de prise d'otages.




Origine du mot kidnapping[modifier]
L'anglicisme kidnapping vient de kidnap, composé de kid (enfant) et nap, variante de nab signifiant familièrement choper, cueillir dans le sens d'enlever, arrêter. Ce mot était initialement utilisé dans les colonies américaines pour désigner le vol des enfants qui servaient de domestique et de travailleurs[1].

Rançon[modifier]
Les enlèvements ont souvent pour but d'échanger la personne contre une rançon, généralement de l'argent. Certaines régions du monde sont particulièrement touchées par les enlèvements comme l'Irak[2], la Colombie[3] ou Haïti[4]. Pour l'année 2007, la police mexicaine a enregistré 438 enlèvements contre rançon, mais le chiffre réel serait plus élevé, car beaucoup de ces enlèvements ne sont pas signalés[5].

Enlèvement d'enfant[modifier]
Il existe plusieurs formes différentes d'enlèvement d'enfant.

Un inconnu enlève un enfant pour des buts criminels (enlèvement pour rançon, viol, torture, assassinat, traite des êtres humains, etc…).
Un inconnu enlève un mineur ou plus généralement un bébé pour qu'il devienne son propre enfant. Fait généralement commis par des femmes (ou des couples) psychologiquement fragile en « mal de maternité » ou ayant perdus un enfant en bas âge.
Un parent (aidé ou non par des complices, parfois rémunérés), souvent suite à un divorce, enlève son propre enfant à son ex-conjoint qui en détient légalement la garde dans le pays de résidence de celui-ci. Le parent « kidnappeur » emmenant parfois l’enfant dans un autre pays où il espère faire valoir plus facilement ses droits. Ces problèmes intervenant régulièrement dans le cas de couples de nationalités différentes (mariages mixtes, ou plus exactement mariage transnational), chacun des parents se basant sur la législation de leur pays d’origine pour obtenir gain de cause.

Législation en France[modifier]
En France, selon l'article 224-1 du code pénal[6], « Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d'arrêter, d'enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction.
Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, la peine est de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende, sauf dans les cas prévus par l'article 224-2. ».

Selon l'article 224-2 du même code, « L'infraction prévue à l'article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsque la victime a subi une mutilation ou une infirmité permanente provoquée volontairement ou résultant soit des conditions de détention, soit d'une privation d'aliments ou de soins.
Elle est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'elle est précédée ou accompagnée de tortures ou d'actes de barbarie ou lorsqu'elle est suivie de la mort de la victime.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.. »


Selon l'article 224-5 du même code, « Lorsque la victime de l'un des crimes prévus aux articles 224-1 à 224-4 est un mineur de quinze ans, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité si l'infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle et à trente ans de réclusion criminelle si l'infraction est punie de vingt ans de réclusion criminelle.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables dans les cas prévus par le présent article. »

Notes et références[modifier]
↑ (en) Etymology of kidnap [archive]
↑ (en) Iraq's One Growth Industry - The Kidnap Capital of the World [archive]
↑ (en) Colombia: Kidnap capital of the world [archive]
↑ Recrudescence des cas d’enlèvement dans la Capitale haïtienne [archive]
↑ « Le Mexique descend dans la rue pour manifester contre la violence », dans Le Monde du 31-08-2008, [lire en ligne [archive]]
↑ Extraits du Code Pénal : « Enlèvement et séquestration » [archive]
Annexes[modifier]
Sur les autres projets Wikimédia :

« Enlèvement », sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel)
Articles connexes[modifier]
Otage
Séquestration
Alerte enlèvement
Syndrome de Stockholm
Manu Association
Portail de la criminologie



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J'ai, donc, une question:

Si "un enlèvement, rapt ou kidnapping est l'action qui consiste à s'emparer de quelqu'un ou à le détenir, contre sa volonté, généralement par la force", est-ce qu'on peut dire qu'un enfant a été enlevé par un de ses parents de son pays d'origine?

Si ce parent ne l'a pas fait par la force, si l'enfant se trouve bien avec lui, et s'il (l'enfant) ne demande pas l'autre parent (ce qui ne veut pas dire qu'il ne l'aime pas et qu'il ne le veut pas, puisqu'il demande où il se trouve, mais il veut bien rester avec le parent avec qui il vit dans ce moment-là), peut-on dire qu'il est contre sa volonté avec ce parent qui est aimant?

Vous direz qu'il ne comprends pas la situation. Qu'il ne comprends pas porquoi il se trouve dans un autre pays, et qu'il ne voit plus sont autre parent, sa famille et ses amis.

Il faut, donc, que ce parent lui explique qu'il pourra les voir tant qu'il le veut. Ce n'est pas une séparation pour toujours. S'il se sent rassuré,et si c'est bien ça qui se passe- ou qui se passera- rien n'empêche qu'il soit heureux, sauf si l'autre parent était juste celui qu'il voulait le plus. Là, oui, il est contre sa volonté, puisqu'il est forcé à une séparation qui lui fait VRAIMENT du mal.

Si ce que compte pour vous c'est le Supérieur Intérêt de l'Enfant, n'obligez pas le parent à revenir à un pays ou, dans la majorité des cas, il est le seul à être seul, c'est à dire, il n'a aucune famille et parfois même pas d'amis -au contraire de l'autre parent, car il se trouve chez soi- ce qui peut entraîner, dans ces conditions, une dépression.

Mieux vaut un parent en bonne santé -surtout psycologique- et en conditions de s'occuper de son enfant que deux dont l'un est soumis à la volonté de l'autre, et qui ne peut pas être heureux. Ou, pour mieux dire, mieux vaut deux parents séparés et heureux que deux parents qui vivent l'un à côté de l'autre, mais qui ne sont pas tous les deux heureux.

Un enfant heureux, je l'ai déjà dit, c'est celui qui voit ces deux parents heureux, et qui font, tous les deux, le mieux pour lui, pas pour eux. Et le mieux n'est pas forcément de rester en place, surtout s'il existe des disputes.


Et, surtout, ne mettez pas ce parent en prison, en forçant une séparation qui sert encore moins les intérêts de l'enfant. La prison n'est jamais la bonne solution, que ce soit parce qu'un parent n'a pas payé la pension ou parce qu'un autre est parti vivre ailleurs avec son enfant. Sauf s'il reste prouvé que l'enfant est traumatisé et qu'il a souffert une torture, face à la manque de la pension (je ne le crois pas) ou à cet enlèvement.


Encore une question:

Séparer un enfant de sa mère -si c'est bien avec elle qu'il veut être-, contre sa volonté, et parfois par la force, c'est quoi? À quoi ça sert le "Supérieur Intérêt de l'enfant"?

RECUSO-ME A SER BARRIGA DE ALUGUER!!!!!!!!!!!!!


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