quarta-feira, 25 de agosto de 2010

REFLEXÕES SOBRE A GUARDA ALTERNADA!

Communiqué

Généraliser la résidence alternée n’est pas anodin
mardi 20 novembre 2001

Alors que la proposition de loi sur l’autorité parentale partagée et la résidence alternée, déjà votée en première lecture à l’Assemblée nationale, va être examinée au Sénat, le Collectif national pour les droits des femmes réitère ses mises en garde.

Les divorces, surtout quand ils sont demandés par les femmes, révèlent de profonds dysfonctionnements. Les situations de violences, sous des formes diverses, parfois diffuses, toujours très intériorisées, ne sont pas souvent déclarées… surtout quand on supprime le “ divorce pour faute ” et qu’on renvoie tout au pénal ! Les pères violents, couverts par le non dit, pourront-ils continuer à exercer pouvoir et représailles sur leur ex-épouse, et par ricochet sur les enfants ? L’effacement du jugement pour faute va signifier l’impunité, et accroître l’irresponsabilité des hommes.

Or que signifie l’autorité parentale si les devoirs parentaux sont ignorés ? En dehors même des violences physiques ou morales, c’est souvent l’irresponsabilité qui mène au divorce. Les femmes n’en peuvent plus de tenir lieu à la fois de père et de mère, et de porter tout le fardeau des tâches domestiques, et elles jettent l’éponge : mieux vaut encore être seules. Que certains pères se ravisent alors et exigent des droits, qu’ils n’ont jamais assortis de devoirs, ne doit pas conduire à les leur octroyer.

Par ailleurs, la résidence alternée n’est pas forcément la bonne solution pour les enfants. Si le contact avec leur père est précieux pour eux – pour autant que celui-ci assume réellement son rôle et respecte aussi bien l’enfant que la mère – la systématisation du double foyer peut engendrer des troubles de comportement. Pour peu que les parents restent en conflit, c’est la catastrophe.

Notre réserve ne relève pas d’une défense partisane de privilèges. Nous ne voulons pas figer les rôles et conserver à tout prix la position des femmes, bien au contraire ! Nous œuvrons à ce que les hommes prennent plus à cœur leurs responsabilités au sein des familles, ce qui changera considérablement la donne au moment des divorces. Et nous savons que les couples où l’homme a pris toute sa place, sans chercher à évincer sa compagne, optent assez naturellement pour la résidence alternée. Mais cette solution n’est pas généralisable, elle n’est valable qu’avec le plein accord des parents et des enfants, et une très grande attention à l’évolution des choses.

Nous avons reçu copie d’une lettre ouverte envoyée par une association d’hommes canadiens luttant contre le sexisme. Elle fait état d’une expérience de 10 ans concernant une législation semblable au Canada, et recommande aux législateurs français la plus grande prudence.

Que des hommes soient vigilants montre que nos réticences ne sont pas liées à une guerre des sexes qui se prolongerait sans raison, mais à une mauvaise répartition des rôles parentaux. Le problème est à prendre en amont, dans l’éducation, dès la petite enfance, dans la lutte contre les stéréotypes, dans des mesures pour impliquer les hommes dans leurs responsabilités éducatives et familiales, et dans les tâches domestiques. Cette loi, prétendant redresser les choses quand elles sont déjà au point de rupture, ne fera qu’aviver les conflits si elle est appliquée sans une très grande prudence.



Entretien
"La garde alternée défavorise les mères"
| 24.11.08 | 16h13 • Mis à jour le 24.11.08 | 16h13 Réagissez (53) Classez Imprimez Envoyez Partagez
Partagez :

Sylvie Cadolle, sociologue, maître de conférences à Paris-XII (Créteil), a réalisé une enquête qualitative sur les arrangements financiers et le sentiment d'équité des parents dont les enfants sont en résidence alternée. Elle sera publiée, en 2009, dans le cadre d'une recherche internationale sur les partages au sein du couple coordonnée par Agnès Martial, (ethnologue chargée de recherche au CNRS).


OFFRE SPECIALE ETE : Restez connecté à l'information tout l'été
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 1 mois offert + le stylo Le Monde


Votre enquête conclut que la garde alternée s'exerce souvent au détriment des mères. Pourquoi ?

La résidence alternée apparaît comme une pratique socialement valorisée, une forme accomplie de la coparentalité, notamment au travers de la loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale. Elle offre, par ailleurs, l'occasion aux mères d'alléger la charge des enfants qui les empêche de recomposer un couple et qui limite leur investissement professionnel.

Malgré cela, la résidence alternée demeure peu choisie et très contestée. J'ai cherché à mieux comprendre la différence des points de vue des pères et des mères.

En fait, la plupart des mères, opposées d'emblée à la résidence alternée ou réticentes après un temps de pratique, considèrent que les pères ne s'occupent pas des enfants autant ni aussi bien qu'elles. Elles continuent souvent d'assurer le suivi sanitaire et médical, le suivi scolaire, voire de rester à la maison quand l'enfant est malade, de les inscrire et les conduire à leurs loisirs. Elles jugent les pères moins disponibles et moins exigeants sur l'éducation. En fait, les pères ont, d'après elles, adopté une paternité affective et ludique. Ils rechignent à poser des contraintes. Du coup, elles ont l'impression que le travail d'éducation qu'elles font durant leur semaine en demandant aux enfants de faire leurs devoirs, de se laver les dents, d'éteindre la télé, etc., est défait la semaine où ils sont chez leur père, ou bien que c'est la belle-mère qui s'en occupe, en cas de familles recomposées.


En quoi le partage de la charge financière est-il jugé inéquitable ?


Les mères soupçonnent souvent les pères de demander la résidence alternée pour ne pas payer de pension alimentaire, tandis que les pères accusent les mères de refuser la garde alternée pour pouvoir en obtenir une. La question de l'argent se trouve au coeur des soupçons réciproques. Alors que généralement le revenu des mères est inférieur à celui des pères, les juges n'accordent une pension, en cas de garde partagée, que dans un quart des cas.

Quand les couples ne passent pas devant un juge et s'arrangent entre eux, les mères ont tendance à ne pas réclamer de pension dans la mesure où il y a théoriquement un partage 50/50 des frais concernant les enfants. Or, une pension pourrait aussi avoir comme objectif de tenir compte de la différence de revenus des parents !

Les mères disent dépenser plus : elles assument plus fréquemment les fournitures scolaires, les cours particuliers, les inscriptions à une activité sportive ou culturelle, les dépenses sanitaires (dentiste, médecin, opticien...) et les vêtements. Cela les astreint à une comptabilité et les met dans un rôle de quémandeuses vis-à-vis des pères, parfois réticents à rembourser la moitié des frais engagés.


Et les pères, comment s'accommodent-ils de la garde partagée ?


Ils sont en général satisfaits et la vivent beaucoup mieux que les mères. Selon eux, si la mère est en conflit sur la résidence alternée, c'est pour avoir une pension ou parce qu'elle a un problème psychique : elle est trop possessive, fusionnelle, ou pire, d'après plusieurs pères, hystérique ou paranoïaque.


Comment améliorer la situation ?


Il faudrait que les rôles de père et de mère évoluent encore, ce qui est un travail de longue haleine. Dans un couple uni, l'égalité peut passer par la différence, "tu gagnes de l'argent, je m'occupe des enfants". Ça ne marche plus en cas de résidence alternée où le père et la mère doivent assumer chacun les deux rôles. D'un point de vue financier, la pension peut servir à égaliser les niveaux de vie de l'enfant dans les deux foyers. Les pères gagnent mieux leur vie que les mères, et une pension pourrait compenser leur moindre disponibilité.


Votre enquête s'appuie sur un petit échantillon. Peut-on se permettre de généraliser ?


Mon échantillon (19 femmes et 7 hommes) correspond bien à la situation générale. Mes observations sur la répartition inégale des dépenses vont dans le même sens qu'une enquête auprès de 310 personnes (175 hommes, 135 femmes) publiée par la Caisse nationale des allocations familiales, en octobre 2008, dans laquelle 26,9 % des femmes déclarent que ce sont "plutôt elles", qui prennent en charge les frais relatifs à l'entretien des enfants contre 8,6 % des pères.


--------------------------------------------------------------------------------


"La Résidence alternée : ce qu'en disent les mères", de Sylvie Cadolle, paru dans Informations sociales no 149. (CNAF, 2008).
"Etude sociologique sur la résidence en alternance", de Florence Brunet, Pauline Kertudo et Sylvie Malsan. Dossier d'étude no 109 (CNAF, 2008),




Dans le contexte contemporain, la loi sur la garde alternée de 2002 qui se voulait progressiste, a produit, dans la réalité, et dans la clinique que nous relatons, la souffrance des enfants et a révélé un effacement des différences liées au sexe, et aux places dans la parentalité. Par ailleurs, elle est instrumentée contre les femmes, par une idéologie perverse antimaternelle et antiféminine, dont certains pères se sont emparés.

Mots-clés
Garde alternée, paternité, différence des sexes, loi symbolique





Alternate custody
In the modern context, the law about the alternate custody in 2002, progressist law, made, in the reality, and in the clinic that we describe, the suffering of the children, and revealed an erasure of the differences bound to sex and positions in parentality. This law is used against women and mothers by a perverse antimaternal ideology and anti-feminine, which some fathers seized it.


Keywords
Alternate custody, paternity, difference of the sexes, symbolic law





Achei super-interessante esta carta de Daniel Pendanx, escrita em resposta à carta que lhe fora enviada por um pai! Ora leiam:

Quelques réflexions sur la garde alternée

Daniel Pendanx
jeudi 29 janvier 2009
Quelques réflexions sur la garde alternée

Daniel Pendanx

Un jeune homme, assurément passionné pour sa Cause – la Cause de l’égalité que paraissait être dans son propos celle, très moderne et très démocratique, de la garde alternée – m’a écrit il y a peu par courrier électronique, après avoir lu un de mes articles publié sur le site Internet Œdipe , espérant m’associer à son combat contre le Dr Maurice Berger, ardent opposant à cette « garde alternée ».

Pour ce jeune homme, prénommé Nicolas, la « garde alternée » semble en effet engager un progrès majeur de l’humanité, après, comme il me l’écrivait, « 3000 ans d’obscurantisme » !

Voici donc, tenant compte de la position exprimée dans sa missive, ma « réponse » à Nicolas.

« A Nicolas, bonjour,

Pardonnez-moi, mais je pense que vous vous méprenez sur ma polémique avec le Dr Berger. J’ai compris que vous lui en vouliez beaucoup, mais ma critique ne porte pas tant sur ses points de vue cliniques, sur certaines de ses observations, que sur la position de discours de l’expert qui est sienne. Ce que je critique d’abord dans mon texte c’est cette manière de se prétendre, au titre de la « science », ou de tel ou tel autre discours, garant de la vérité, garant du dernier mot, en faisant fi des montages institutionnels et du droit… Le piège est me semble-t-il, en raison de vos désaccords sur l’affaire de la « garde alternée », que vous épousiez une position en fait très symétrique de la sienne. Ce qui n’est pas sans rapport avec la position très mimétique qu’occupent les pères et les mères dans les conflits les plus sévères pour la garde des enfants…

Je suis quant à moi très attaché à la séparation des rôles et des pouvoirs, à la différenciation des places, à la distinction des compétences et des ordres de parole – ce qui au final ramène toujours à la question « familiale », à celle de la non confusion du Père et de la Mère. Les pères ne sont pas les mères, les mères ne sont pas les pères. Les juges sont les juges, les experts sont les experts, et les citoyens, simples citoyens que vous et moi sommes dans cet échange, sont les citoyens.

Il est bien sûr naturel, dans notre démocratie, que chacun y aille de son point de vue, de sa position… Mais je ne vois pas que l’on puisse échapper au pire si l’on réfute le rôle tiers et de limite des juges, comme si les juges n’étaient que les instruments des uns ou des autres… Et il y a danger si les juges, étrangers à leur propre fonction médiatrice, ne comprennent plus eux-mêmes qu’ils sont dans nos sociétés les ultimes garants des places et des limites de chacun. Si les experts, les religieux, voire les citoyens, s’emparent de la place des juges, si les juges désertent leur propre fonction tierce et de limite, nous ne sommes plus très loin d’une forme ou d’une autre du totalitarisme !

Vous serez donc sûrement déçu de savoir que si je suis moi-même très attaché, disons pour faire vite, au rôle du père dans le développement de l’enfant, ainsi qu’à l’égalité entre les sexes, à l’égalité entre les rôles des parents, toute mon expérience, tant personnelle que professionnelle, me porte aux plus extrêmes réserves quant à une « égalité » qui ne se traduirait que par une égalité quantitative . Je reste donc très circonspect quant à la généralisation de principe de la « garde alternée ». Beaucoup serait à dire.

Permettez moi, si vous le voulez bien, de tenter en quelques mots de faire résonner un peu plus avant ma position – et ce dans l’idée non de vous convaincre mais bien davantage dans celle de vous montrer qu’on peut prendre en compte votre souci de justice et d’égalité, et pourtant raisonner autrement que vous.

Si je suis attaché à l’égalité entre la mère et le père, autrement dit attaché à ce que la relation entre les parents puisse s’extraire du seul ordre, plus ou moins sado-masochiste, de la domination « patriarcale » ou « matriarcale », cette égalité ne peut jouer selon moi sur le mode arithmétique de a = b ; cette égalité mathématique, pour être abstraite, met de côté la qualité , la singularité de chacun des deux termes 1 .

L’égalité, et c’est bien là du point de vue subjectif toute la difficulté, ne peut valoir entre les sexes hors l’acceptation véritable de leur différence, de leur dissymétrie. L’égalité suppose la différence, engage la différence. Ce qui ne veut pas dire que dans la relation entre l’homme et la femme, le père et la mère, la différence soit, à l’image commune de celle entre parents et enfants, hiérarchisable. Elle n’est pas hiérarchisable au sens d’un supérieur qui dominerait un inférieur , comme tendent à le considérer, pour une part, bien des propositions textuelles des grandes religions. Il y a beaucoup de « progrès » à faire, j’en suis bien d’accord ! Mais il me faut ici tout aussitôt vous faire observer que par rapport aux temps inauguraux de l’espèce humaine (qui n’a pas toujours été l’espèce « humaine » !), par rapport à l’histoire immémoriale de l’humanité, les religions et les grands mythes fondateurs ont été, pour bien des raisons, raisons que l’on ne peut exposer en deux coups de cuillère à pot, constitutifs des progrès les plus décisifs du travail civilisateur de la culture.

Il a fallu à l’espèce humaine, ainsi qu’il le faut pour chaque nouveau-né, advenir au langage, à la représentation de soi et de l’autre, et ainsi s’extraire du magma originaire, de l’animalité, en se différenciant des autres espèces. De ces premiers temps de la distinction entre eux (les animaux) et nous (les humains) témoignent de manière très émouvante les premières fresques « culturelles » connues, les fresques de Lascaux…

Cette sortie du règne animal, puis du règne « primitif », s’est faite au prix fort, je vous l’accorde sans aucun détour : celui en particulier de l’esclavage et de la mise en « infériorité » politique et civile des femmes. Mais ce prix fort était si je puis dire, comparé aux temps des violences cannibaliques et des sacrifices primitifs réels que l’on connaît ou que l’on peut soupçonner, un véritable progrès par rapport à une sauvagerie pulsionnelle laissée libre de toute entrave… Perdre de vue cela, perdre de vue la dimension civilisatrice, culturelle, des religions, méconnaître à quelle « sauvagerie » est venue parer la division homme/femme ainsi promue sur un mode inégal, est pour notre culture, pour l’Occident même, un grand risque. Celui par exemple du retour à un « matriarcat » qui pour être soft, s’inscrire sous des apparences ultralibérales, voire libertaires, n’en sera pas moins porteur, dans son déni de la différence sexuée , de lourds sacrifices d’enfants…

Nous sommes là au cœur du rapport, si délicat, tradition/modernité. Il est vain de s’enflammer du mot de « modernité », des « progrès égalitaires» de notre Occident démocratique, si on clive modernité et tradition.

Si l’on ne saisit tout le capital « civilisateur » que transportent les traditions et les textes immémoriaux, on risque au nom du « moderne » de vouloir, comme l’ont voulu les totalitarismes, faire table rase du passé … Ne soyez donc pas trop rapide par rapport aux maux réels et supposés transportés par les traditions… Vous y perdrez de vue vos propres fondements, votre propre richesse, vos propres trésors cachés. Notre modernité, qui demain, ne l’oublions pas, deviendra le « passé »» pour nos descendants, est porteuse, à l’envers des maux honnis, de nouvelles impasses…

Faire valoir ensemble différence et égalité est une gageure redoutable, si tout du moins on n’édulcore aucun des deux termes !

Je crois que la manière de vivre la différence entre les sexes, entre les parents, est pour chacun liée à la manière, toujours très subjective, dont enfant nous avons vécu la différence entre nous et nos parents, la différence entre frères et sœurs, la différence entre les parents eux-mêmes.

Etant adulte vous conviendrez sûrement, tout du moins je l’espère, qu’il ne peut y avoir d’égalité entre les parents et les enfants, entre les enfants eux-mêmes, de manière quantitative. Pour être simple et concret : à la maison les enfants ne sauraient par exemple avoir le même temps et le même droit pour regarder la télévision que les parents ; tous les enfants, selon leur âge, ne peuvent regarder les mêmes émissions… Voilà un exemple simple, qui montre que l’égalité, en termes quantitatifs, ne peut exister, sinon à aller vers des choses folles… Toute la vie quotidienne de l’enfant est faite de ces « inégalités », qui ne sont en vérité que des différences et des limites à supporter par l’un et l’autre parent pour que l’enfant se structure, et au final « grandisse », en s’émancipant tant de sa mère que de son père, et de ses frères et sœurs…

Cette différence entre parents et enfants, que nous avons tous vécu dans notre enfance, à des degrés divers, sur le mode de « l’inégalité », même si nous refoulons ce vécu par la suite, crée des sentiments et des ressentiments très profonds en nous, qui nous jouent beaucoup de tours.

Confronté aux impasses éducatives de l’égalitarisme, j’ai peu à peu mieux saisi combien la « différence » –– la différence entre les parents et la différence entre les parents et les enfants – avait un caractère structurant, indispensable, pour permettre à l’enfant de grandir. J’ai ainsi été amené à comprendre que l’égalité, à laquelle je suis attaché comme à la justice, ne pouvait être soumise, sans nier en vérité la différence, au seul critère objectif ou quantitatif.

Pour le dire autrement : je considère que les pères ne sauraient valoir comme père – non comme le seul « papa » de l’enfance mais comme tiers, tiers sexué dans la relation mère/enfant – s’ils revendiquent une seule place de mère-bis, symétrique à celle de la mère.

Valoir comme père c’est d’abord pour moi aider tout aussi bien l’enfant que la mère à se « distinguer » l’un de l’autre. Le père n’est pas la mère, la mère n’est pas le père, les enfants ne sont pas les parents, les parents ne sont pas les enfants. Mais cela ne va jamais de soi. Au plus profond de notre être nous voulons être l’autre : la passion d’être l’autre , d’être un autre , est la passion que nous méconnaissons le plus, à laquelle nous sommes tellement attachés que nous ne voulons rien en savoir… Cette passion s’enracine dans le lien du bébé que nous avons été à la mère … Il y a là un lien premier qui, dès la grossesse, puis dès les premiers mois, met les pères dans une position qui n’est pas « égale », entendez là, pas symétrique.

Aussi au regard du fait que les mères, qu’on le veuille ou non, s’inscrivent dans un rapport sensuel et psychique premier à l’enfant, les pères sont dès le début de la vie de l’enfant, face à cet enfant, confrontés au fait qu’ils ne sont pas la mère, et se faisant confrontés à cette relation fusionnelle originaire de la mère et de l’enfant dont ils sont « tiers exclus ».

Tiers exclu ne veut pas dire rejeté, même s’il est vrai que le père, rejeté, peut l’être comme empêcheur de tourner en rond…. Ce qui est le moins d’ailleurs qu’on puisse attendre d’un père !

Pour autant ces pères qui se retrouvent « rejetés » doivent-ils se laisser piéger par leur ressentiment ?

Lorsqu’il y a séparation des parents et conflit n’y aurait-il pas plutôt lieu du côté des pères, comme je le pense, de ne pas épouser et revendiquer une position symétrique et/ou rivale de celle de la mère ?

N’y a-t-il pas mieux à faire pour les pères que de s’engager dans des duels infinis, en miroir avec des mères qui ont le plus grand mal à se vivre elle-même « divisée », distincte de leur enfant ?

Ne vaudrait-il pas mieux que les pères, lorsque les choses vont ainsi dans le mur, puissent, face à ces mères par trop exclusives, possessives, témoigner de leur propre liberté, de leur propre capacité à se supporter eux-mêmes « divisés », séparés et distincts de leurs enfants ?

Serait-ce là « abandonner » leurs enfants ?

Cela ne l’est pas s’ils sont capables de faire valoir une disponibilité différente (dissymétrique) de celle de la mère, une sensibilité ajustée au devenir séparé de leur enfant, une intelligence à ce qu’eux-mêmes ont conquis de liberté par rapport à leurs propres parents, à leur propre mère, et peut-être aussi par rapport à la mère de leur enfant… Cette « intelligence », toujours plus ou moins consciente, plus ou moins réfléchie, est un exil assumé – l’exil de cette Mère à majuscule supposée pouvoir nous mettre à l’abri de tout, et au premier chef de la séparation et de la mort… Cette « intelligence » là peut grandement servir à leur enfant…

Mais pour que ces pères « rejetés » dans le réel par ces mères – mères d’autant plus « castratrices » et « possessives » qu’elles demeurent les rivales inconscientes de leur propre mère et/ou de leur propre père – se soutiennent avec plus de tranquillité et d’efficience « paternelle », avec l’assurance pas trop immature de celui qui se soutient « tiers exclu » de la relation mère/enfant, faut-il encore pour cela qu’ils se mettent en règle, un peu en règle, avec ce qu’il en est de leur propre désir de fils, de leur propre désir de mère, autrement dit avec leur propre rivalité inconsciente …

C’est en faisant un pas de côté – un pas de côté vers la maturité sexuée – que ces pères, court-circuités, aident au fond le mieux leurs enfants. Supporter d’être « rejeté » sans se laisser détruire ou détruire en retour, c’est à mes yeux, si je puis dire, le travail du père . C’est pourquoi il convient que les pères, quoiqu’il en soit de la position des mères, ne redoublent pas auprès de celles-ci, et de leurs enfants, leur propre demande inconditionnelle de reconnaissance et d’amour…

Cela suppose aussi que les pères puissent aussi recevoir quelque chose du « refus » de la mère à leur endroit.

Pour le dire autrement : les mères doivent pouvoir dire « non » au père, même si dans ce refus elles « confondent » – je dirais là, à leur corps défendant – le père de l’enfant et leur propre père ; c’est souvent un passage obligé dans la relation du jeune ou moins jeune couple, pour que la mère puisse aussi véritablement dire « non » à son enfant.

Les pères peuvent-ils supporter, soutenir cela ? Peuvent-ils un peu percevoir que le « non » de la mère à l’enfant dépend en vérité de sa capacité à dire « non » à son propre père, et partant cet autre représentant insu de celui-ci qu’ils sont eux-même ?

Je sais là combien, au regard des passions et des souffrances de l’immaturité qui s’engagent dans les séparations, ce que je dis est difficile ; je sais combien cette perspective est difficile pour ceux qui, séparés tout à la fois de leur femme et de leurs enfants, réclament au nom de l’égalité, masquant le point vif de leur plaie, la « moitié » de l’enfant… Mais je ne sais jamais mieux faire, dans mon exercice professionnel, que d’encourager ces pères à méditer l’ancestrale sagesse du jugement de Salomon… Dans ce jugement, comme on le sait, la « vraie mère » sera celle qui refuse que l’enfant soit coupé en deux, partagé…

En supportant « l’inégalité » (le fait de ne pas avoir à « moitié » leur enfant), les pères, se soutenant comme « tiers exclu », et non comme seule mère-bis, préservent leur fonction séparatrice, humanisante, et ainsi offrent à leurs enfants les meilleures possibilités de « grandir » …

Je ne sais pas ce que pense de tout cela Maurice Berger ; d’après ce que vous semblez dire, il serait « contre » la garde alternée, je vais aller y voir 2 . Mais entendez bien ici que je ne suis pas un « militant » ; je considère simplement que cette question de la garde alternée , significative des tendances culturelles du temps, de leurs enjeux, mérite mieux que des affrontements duels, en miroir. Il vaudrait mieux ne pas l’idéologiser et, comme l’exige la meilleure sagesse, il vaudrait mieux, parlant à cet autre avec lequel je ne suis pas d’accord, retournant le regard vers soi, d’abord se reconnaître en cet autre…

J’espère que ce petit propos, difficile, mais « médiateur », ne vous aura pas trop irrité, maltraité, mais vous comprendrez que je ne pouvais vous laisser, sans gros malentendu, m’associer à une critique passionnée de Berger qui n’est pas la mienne, ni m’associer à cette défense de la « garde alternée » qui est vôtre.

Bien du courage à vous,

Daniel Pendanx,

Bordeaux le 1er novembre 2005

Cette manière binaire de penser la relation humaine, en projetant sur l’humain le modèle mathématique, le modèle de l’ordinateur, est celle du « cognitivisme ». Tout abord, à proprement parler « scientiste », de l’homme, des relations inter humaines, niant le jeu du Tiers symbolique, procède de cette idée que les comportements humains pourraient être calculés, programmés, gérés, selon des modèles et des standards. De là la tentation technocratique d’une maîtrise administrative, soit-elle judiciaire, des comportements, de là cet espoir insensé d’une uniformisation des jurisprudences et des pratiques – tentation qui a pour conséquence imparable de faire passer à l’as la singularité de tout sujet, la chair même du vivant parlant, la singularité de chaque cas.

Le texte de Maurice Berger, Le droit d’hébergement du père concernant un bébé , est disponible sur Internet ; cet article, quelque peu « scientiste » à mon goût, reste néanmoins bourré d’observations et réflexions critiques que j’estime très avisées.

TRADUÇÃO:


Algumas reflexões sobre a guarda conjunta

Daniel Pendanx
Quinta-feira, 29 de janeiro de 2009
Algumas reflexões sobre a guarda conjunta

Daniel Pendanx

Um jovem, certamente apaixonado por sua causa - a causa da igualdade que parecia ser, na sua intervenção que, muito moderno e democrático custódia alternativa - ele me escreveu recentemente por e-mail, após a leitura de um dos meus artigos publicados no website de Édipo, na esperança de se juntar à sua luta contra o Dr. Maurice Berger, um fervoroso opositor da guarda "de alternância.

Para este jovem, chamado Nicolas, "guarda alternada" parece envolver um grande avanço da humanidade, depois, como eu escrevi, "3000 anos de escuridão!

Aqui, então, tendo em conta a posição expressa na sua carta, a minha resposta "para Nicolas.

"Para Nicolas, Olá,

Perdoe-me, mas eu acho que você interprete mal a minha discussão com o Dr. Berger. Eu entendo que você queria muito, mas a minha crítica não é tanto sobre suas perspectivas clínicas em alguns dos seus comentários, a posição do perito fala que é dele. O que eu critico no meu primeiro script é o caminho para a reivindicação, sob a "ciência" ou de quaisquer outros discursos, o fiador da verdade, como garante da última palavra, ignorando a montagem institucional e legal ... A armadilha Parece-me lá, por causa de seus desacordos sobre a questão da guarda alternada "," você se casar com uma posição dela é muito simétrico. Isso não é alheia a posição ocupada pelos pais e mães muito mimético em conflito sob a custódia da criança mais grave ...

Eu sou muito apegado a mim sobre a separação de funções e competências, a diferenciação dos lugares, a distinção de competências e níveis de intervenção - que, em última análise sempre leva à pergunta: "família" do que o não é uma confusão de papai e mamãe. Os pais não são mães, as mães não são pais. Os juízes são os juízes, os especialistas são especialistas, e os cidadãos, os cidadãos comuns como você e eu estamos neste intercâmbio são cidadãos.

É claro natural, em nossa democracia, que todo mundo vai para seu ponto de vista, a sua posição ... Mas não vejo que se pode escapar do pior, se alguém rejeita o papel de outros juízes e limite como se os juízes eram meros instrumentos de um ou outro ... E não há perigo se os juízes fora do seu próprio papel de mediação, já não se compreender que eles estão em nossa sociedade, a última garantia dos bancos e limitações de cada um. Se os especialistas, religiosos ou cidadãos e tomou o lugar dos juízes, se os juízes estão abandonando sua função de terceiro e limites, não estamos muito longe de uma ou outra forma de totalitarismo!

Você será certamente decepcionado ao saber que se eu me gosto muito, para dizer rapidamente, o papel dos pais no desenvolvimento da criança, bem como a igualdade de género, a igualdade entre os papéis dos pais, toda a minha experiência, tanto pessoal como profissionalmente, me leva para as reservas mais extremas sobre "igualdade", que teria apenas uma igualdade quantitativa. Fico muito cauteloso sobre o princípio de generalização de "guarda alternada. Muitos diriam.

Permitam-me, se quiser tentar algumas palavras ao som um pouco mais antes de minha posição - ea idéia de não convencê-lo, mas sim para mostrar que podemos ter em conta o seu preocupação com a justiça e igualdade, e você ainda argumentar o contrário.

Se eu estou comprometido com a igualdade entre mãe e pai, que está ligado ao relacionamento entre os pais pode sair de uma ordem mais ou menos sado-masoquista e dominação "patriarcal" ou "matriarcal , essa igualdade não pode jogar por mim na forma aritmética de a = b; essa igualdade matemática, a ser abstrato, pôr de lado a qualidade, a singularidade de cada um dos dois termos.

Igualdade, e que do ponto de vista subjetivo das dificuldades, não pode ficar fora entre os sexos aceitação genuína de sua diferença, a assimetria seu. A igualdade implica diferença chamadas diferença. Isso não significa que a relação entre homem e mulher, pai e mãe, a diferença está na imagem comum da hierarquia pai-filho. Não é hierárquico, no sentido de um superior que domina um inferior, que tendem a considerá-lo, em parte, muitas propostas textuais das principais religiões. Há um monte de "progresso" para fazer, estou inteiramente de acordo! Mas aqui devo uma vez observar que ao longo do tempo a espécie humana inaugural (que nem sempre tem sido o caso "humano"!), Em comparação com a história imemorial da humanidade, as grandes religiões e mitos foram, por muitas razões, como se pode descrever em dois tiros concha, constitui o avanço mais decisivo no trabalho de civilizar cultura.

Levou a espécie humana, bem como necessário para cada recém-nascido, acontece com a linguagem, a representação de si e do outro, e assim escapar do magma proveniente do animal, diferenciando-se das outras espécies. Nestes primeiros dias da distinção entre eles (animais) e nós (humanos), revelam um início de afrescos em movimento cultural "afrescos de Lascaux conhecido ...

A saída do reino animal e reino de "primitivo" foi feita a preços elevados, eu garanto direta: um em particular escravidão e colocar em "inferior" das mulheres civis e políticos . Mas o preço era tão alto que eu posso dizer, em comparação com os tempos de violência e sacrifício primitivo canibalismo real que sabe ou suspeita que você pode, o aumento real de uma selvageria instintivas deixou perder irrestrita ... Face a esta, ter em mente o tamanho da civilização, cultura, religião, ignorando como "selvagem" veio para adornar a divisão entre homens e mulheres e promovido em um modo desigual é para a nossa cultura para o próprio Ocidente, uma grande risco. Um exemplo de um retorno ao matriarcado, que deve ser suave, sob o registro ultraliberal pretexto, mesmo libertário, não será menos dinâmico na sua negação da diferença sexual, do sacrifício de crianças ...

Estamos no coração do relatório, tão delicado, tradição e modernidade. É inútil para inflamar a palavra "modernidade" do "progresso igualitário dos nossos democrático ocidental se fende a modernidade ea tradição.

Se ele não capturar todas as capitais "civilizador" que carregam as tradições imemoriais e textos, as pessoas em risco em nome do "moderno" se, como queria o totalitarismo, apagando o passado ... isso não se muito rápido em relação ao real e os males percebidos transportados pelas tradições ... Você vai perder de vista o seu próprio fundamento, sua própria riqueza, seus tesouros escondidos. O nosso moderno e que, amanhã, não se esqueça, vai se tornar o "passado" para os nossos descendentes, é um transportador, para os males contra a desgraça, bloqueios novo ...

Afirmar a igualdade ea diferença conjunto é um desafio formidável, se pelo menos um n'édulcore nem palavras!

Acho que a maneira de viver a diferença entre os sexos, entre pais, cada um está ligado à forma, é sempre muito subjetivo, de que criança que viveu a diferença entre nós e nossos pais, a diferença entre irmãos e irmãs, diferença entre os próprios pais.

Como adulto, você vai concordar, pelo menos eu espero que não pode haver igualdade entre pais e filhos, crianças entre si, de forma quantitativa. Para ser simples e concreta: crianças em casa não pode, por exemplo, têm o mesmo tempo eo mesmo direito de assistir à televisão que os pais: as crianças pela idade, não pode ver os mesmos programas ... é um exemplo simples o que demonstra que a igualdade em termos quantitativos, pode existir, se não ir para coisas malucas ... A vida da criança é feita da desigualdade ", que são na verdade as diferenças e limites devem ser suportados por ambos os progenitores da criança é estruturado e, finalmente, "crescer", por isso, emancipar sua mãe que seu pai e seus irmãos e irmãs ...

A diferença entre pais e filhos, todos vivemos na nossa infância, em diferentes graus, sobre o modo de "desigualdade", mesmo que reprimir essa experiência posteriormente cria sentimentos de ressentimento e muito profundas na temos que jogar um monte de voltas.

Diante do impasse da igualdade educacional, gradativamente melhor compreendida como a "diferença" - a diferença entre os pais ea diferença entre pais e filhos - tinha um caráter formativo, essencial para que a criança crescer. Fui levado a compreender que a igualdade, que estou ligado a justiça, não pode ser submetido, sem negar a diferença, na verdade, o único objetivo ou quantitativo.

Em outras palavras: Eu acredito que os pais não contam como Pai - não como o pai, "apenas" da infância, mas na terceira, em terceiro lugar na relação sexual entre mãe e filho - se reivindicar um lugar para mãe uma simetria com o da mãe.

Vale como um pai é a primeira a me ajudar, assim como a mãe da criança para "distinguir" uma da outra. O pai não é a mãe, a mãe não é o pai, as crianças não são os pais, os pais não são os filhos. Mas não é evidente. Nas profundezas do nosso ser, quero ser outra: a paixão de ser o outro, para outro, é a paixão que nós ignoramos a maioria, somos tão apegados que nós não sabemos ... Isso é paixão enraizada no link do bebê fomos para a mãe ... Esta é uma conexão primária, que a partir da gravidez e os primeiros meses, coloca os pais em uma posição que não é "igual ", leia aqui, não simétricos.

Também devido ao facto de as mães, gostemos ou não, fazem parte de uma sensual e emocional da criança em primeiro lugar, os pais estão no início da vida da criança, de frente para a criança confrontado com o fato de que eles não são a mãe, e ser confrontado com esta relação simbiótica nasceu da mãe e da criança que são "excluídos" terceiros.

terceiro excluído não significa rejeição, mesmo se é verdade que o pai, rejeitada, pode ser como voar em círculos .... Qual é o mínimo que podemos esperar também um pai!

Para todos aqueles pais que se vêem "indeferido" deveriam ser presos por ressentimento?

Onde a separação dos pais e de conflito, não seria um pouco no lado dos pais, como eu penso, para não se casar e reivindicar uma posição de compensação e / ou rival da mãe?

Não há nada melhor para fazer para os pais a participar em duelos espelho infinito com mães que têm maior dificuldade na própria vida "divididas", separado do seu filho?

Não seria melhor os pais, quando as coisas vão bem na parede, poderia enfrentar as mães também exclusiva, possessivo, mostrar a sua própria liberdade, sua própria capacidade de sustentar-se "dividido" , separada e distinta de seus filhos?

Poderia esta "abandonar" seus filhos?

Não é se eles podem impor uma disponibilidade diferente (assimétrico) da mãe, a sensibilidade ajustada para se separar de seu filho, uma inteligência do que eles próprios ganharam a sua liberdade por em comparação com seus próprios pais, a própria mãe, e talvez também em relação à mãe de seu filho ... Essa "inteligência", mais ou menos consciente, mais ou menos reflexivos, é assumido o exílio - o exílio Esta Mãe capitalizados suposto colocar-nos longe de tudo, ea separação primária e da morte ... Esta "inteligência" que pode servir muito seus filhos ...

Mas para aqueles pais "rejeitado" por aqueles que as mães real - especialmente as mães "castradora" e "possessivo", que permanecem inconscientes de seus próprios rivais mãe e / ou seu próprio pai - para um apoio mais silencioso e eficiente "pai", com uma confiança muito imaturo, que apoia o "meio excluído" da relação mãe / filho, ainda é por isso que eles se colocaram em boa posição, um pouco resolver com o que é seu próprio desejo de filho, seu próprio desejo da mãe, ou seja, com sua rivalidade próprio inconsciente ...

Ao se afastar - um passo de lado a maturidade sexual - esses pais, curto-circuito, pode ajudar a substância de seus filhos melhor. Apoiante de ser "demitido", sem ser esmagado ou destruídos, em contrapartida, para mim, se assim posso dizer, o trabalho do pai. Assim, é conveniente que os pais, em qualquer caso, a posição das mães, não repita a eles, e seus filhos, seu próprio aplicativo de reconhecimento e amor incondicional ...

Exige também que os pais a receber qualquer coisa da "negação" da mãe contra eles.

Em outras palavras: as mães devem ser capazes de dizer "não" ao pai, mesmo que essa recusa é "confuso" - Eu digo que, contra sua vontade - o pai da criança e seu pai é muitas vezes um passo necessário no relacionamento dos casais jovens e velhos, para que a mãe também pode verdadeiramente dizer "não" ao seu filho.

Pais podem suportar, apoiar isso? Eles podem apenas perceber que o "não" da mãe para o filho realmente depende da sua capacidade de dizer "não" a seu próprio pai e, portanto, que representa o outro desconhecido que lhe são próprias mesmo?

Eu sei como este, em termos de paixão e sofrimento da imaturidade que se envolver com a separação, o que eu digo é difícil, eu sei como essa perspectiva é difícil para aqueles que, ao mesmo tempo separados de suas esposas e seus filhos, chamando o nome da igualdade, obscurecendo o ponto vital da sua ferida, "a metade" da criança ... Mas eu não sei o melhor, na minha prática profissional, incentivar esses pais a refletir a sabedoria ancestral de Julgamento de Salomão ... Neste ensaio, como sabemos, a mãe "real" é aquele que nega que a criança deve ser cortado em dois, partilhado ...

Ao apoiar a desigualdade "(não tem" meia "seu filho), pais, apoiando-se como" o excluído, e não como uma mãe solteira, preservar a sua divisão de funções, humanização, e assim oferecer a seus filhos as melhores oportunidades para "crescer" ...

Eu não sei o que pensa sobre Maurice Berger, do que você parece dizer, seria "contra" a guarda conjunta, eu vou ver 2. Mas entenda aqui que eu não sou um "militante" Eu considero que esta questão da guarda conjunta, significativo das tendências culturais da época, suas implicações, merece mais do que os duelos lutar no espelho. Seria melhor não ideologização e, tal como exigido pelo melhor sabedoria, seria melhor conversar com os outros com os quais eu não concordo, voltando o olhar em si, primeiro a reconhecer que outros ...

Espero que esta relação, difícil, mas o "mediador", não ser muito irritado, abusado, mas por favor entendam que eu poderia deixá-lo sem grande equívoco, junte-se uma crítica apaixonada de Berger s ' não é meu, nem para se juntar a defesa dos cuidados de "alternativo" que é seu.

Muita sorte para você,

Pendanx Daniel,

Bordeaux 01 de novembro de 2005

Desta forma binária de pensar sobre o relacionamento humano, projetando o modelo matemático humanos, o modelo do computador, é o de "cognitivismo". Todos por um lado, estritamente "científica" humanos, relações inter-humana, negando o jogo da Terceira simbólica, os resultados desta idéia de que o comportamento humano pode ser calculado, planejado, gerenciado, de acordo com formatos e padrões. Daí a tentação de um controle tecnocrático administrativa, seja o comportamento judicial, a louca esperança de uma jurisprudência uniforme e prática - uma tentação que levou imparável passar a ter a singularidade qualquer assunto, a carne de falar de vida, a singularidade de cada caso.

O texto de Maurice Berger, a lei do pai sobre a hospedagem de um bebê, está disponível na Internet, e este artigo, alguns "científico" para o meu gosto, mas continua cheio de observações e reflexões críticas que eu acho que é muito sábio.

■ Les enfants, premières victimes
23 mar 2009 - Audition – Le docteur Maurice Berger, chef de service en psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne a été entendu le 17 mars à l’Assemblée par la mission d’évaluation de la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. Les députés cherchent à connaître l’impact des violences conjugales sur les enfants qui en sont témoins. Si, pour Maurice Berger, « tous les enfants exposés ne présentent pas de troubles », il n’en demeure pas moins qu’un grand nombre d’entre eux deviennent violents.

La loi française est dans le collimateur de Maurice Berger. Pédopsychiatre depuis 27 ans, il reproche à la législation de ne pas être « centrée prioritairement sur les enfants ». Leur intérêt n’a pas préséance sur celui des parents. Il va donc être difficile, selon lui, de changer la situation des enfants témoins de violences conjugales car « nous n’arrivons pas à penser l’enfance, c’est-à-dire les besoins minimums qui doivent être satisfaits pour qu’un enfant se développe à peu près correctement ».
A cela s’ajoute la récente décision de la garde des Sceaux, Rachida Dati, qui, après avoir soutenu en décembre dernier les mérites d’une responsabilité pénale dès 12 ans1, est revenue sur sa décision devant l’ire des associations et de l’opposition. Maurice Berger s’inscrit en faux et se dit consterné par ce revirement. « Pour les délits sexuels, il faut maintenir l’âge de la responsabilité pénale à 12 ans, sinon, on laisse des centaines et des centaines de jeunes filles en situation de risque », a martelé celui qui prend en charge des enfants extrêmement violents et constate l’âge de plus en plus précoce des jeunes violeurs. Il a d’ailleurs évoqué la nécessité de construire des établissements adaptés pour accueillir ces enfants.

Changements à entreprendre
Profitant de son audition devant les députés, le médecin a présenté un certain nombre de mesures à engager afin d’améliorer la prise en charge des enfants témoins de violence.
Tout d’abord, il faut toujours partir du principe que « protéger une femme [victime de violences conjugales] ou l’aider à se protéger, c’est protéger son enfant ». Si la mère subit des violences, il faut immédiatement s’occuper de l’enfant, explique le psychiatre, notamment avec les services de protection de l’enfance.
Maurice Berger estime également qu’« on ne devrait plus entendre dire, en particulier de la part du juge aux affaires familiales, qu’un mauvais mari (violent) peut être un bon père. Car un homme qui tape sa femme devant son enfant perd à ce moment toute préoccupation parentale puisqu’il soumet son enfant à un spectacle particulièrement angoissant ». Il précise d’ailleurs qu’« au Québec, cet acte est considéré comme un mauvais traitement psychologique ».
Enfin, il existe, d’après le pédopsychiatre, un réel problème avec la résidence alternée qui ne devrait pas s’appliquer « quand il y a eu maltraitance avérée sur les femmes car ce dispositif d’hébergement est utilisée [par le mari] pour maintenir une emprise sur l’ex-conjointe ».

Laure Martin

1. André Varinard, professeur de droit à l’université Lyon 3, a été chargé au mois d’avril 2008 par la garde des Sceaux d’engager une refondation complète de la justice pénale des mineurs. Dans son rapport, il a suggéré de fixer le seuil d’âge minimum de responsabilité pénale à 12 ans afin, entre autres, de suivre les recommandations faites par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies.



4 commentaires pour “Les enfants, premières victimes”
Nicolas dit :
5 décembre 2009 à 22:04
Merci de nous rapporter le discours de Maurice Berger.
Voici donc le sujet de cette mission parlementaire: “mission d’évaluation de la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes”

Bon le débat amène inévitablement la question de la responsabilité de l’époux. C’est bien normal. D’ailleiurs, il n’y a que le politiquement correct pour ne pas nommer cette commision: “comment se protéger d’un mari violent”. (on ne peut pas le dire, on ne fera que le penser).

Et Maurice Berger de théoriser en direct devant 4 députés pour expliquer qu’un mari violent est un père violent, et que cette violence sera intégré par l’enfant qui le regarde, pour devenir lui-même violent.

Un père violent donne un enfant qui deviendra lui-même violent. Fantastique! Au royaume des crédules, Mr Berger est un génie.
Malheureusement, il n’amène aucune démonstration, aucune preuve, et c’est navrant. Un Professeur qui théorise plutot qu’il ne démontre. C’est à cela qu’on voit que le domaine du Psy à la Francaise est relègué très en retard sur le reste des pays occuidentaux.

Enfin, comme le dit votre commentaire, le Dr Berger donne son avis sur la Garde Alternée… Attendez, on ne rève pas là.
Le Dr Berger en profite une nouvelle fois pour prodiguer sa contrindication à la garde alternée. On rêve ou quoi?
Pourquoi pas venir nous dire qu’il faiut voter UMP, ou autre chose.

Non il n’y a aucun rapport entre les 2 sujets. Le discours sur la garde alternée démontre encore à quel point, le Dr Berger n’a aucun scrupule à dénigrer partout la garde alternée, du moment qu’il a l’occasion d’avoir un micro.

Non, la posiion du Dr Berger est vraiment scandaleuse. Alors que 3 ans auparavant, lors de la mission parlementaire sur la Famille qui devait traiter explicitement du divorce et de la garde alternée, on avait fait intervenir l’opposant perpétuel à cet possibilité. Le Dr Bergerl avait été entendu, et la Mission parlementaie l’avait écouté comme d’autre, et avait conclu: en compléte opposition des positions défendues par Maurice Berger et Jacqueline Phélip.

Donc non seulement, le docteur exprime ses idées plus ou moins réactionnaires, toujours favorable à la condamnation des pères, à la fessé des enfants, à la réponse judiciaire dès 12 ans, mais le Docteur Berger revient sur le précédent débat qu’il a eu dans les mêmes lieux, pour attaquer la garde alternée. Un peu à la manière d’un mauvaise élève qui reviendrait contester sa mauvaise note, 3 ans plus tard.

Le docteur vient non seulement par sa démontration du jour, mais sur la base de sa stratégie nous donner le niveau de son approche scientique: enfantine.

winger dit :
12 décembre 2009 à 12:42
Bonjour,
Savez-vous ou je pourrais contacter le Docteur Berger ?
Cordialement

Anne-Marie dit :
24 janvier 2010 à 11:10
A Nicolas

C’est vraiment une manie chez vous d’inonder internet de vos inepties !

1) de plus en plus d’études démontrent que la violence exercée sur une mère devant un enfant a le même effet que si elle était exercée sur l’enfant lui-même, avec toutes les conséquences psychiques graves qui s’en suivront ultérieurement. Et c’est en effet une contre indication absolue, non seulement de résidence alternée, mais de visites et hébergements non protégés !

2) Votre focalisation quasi pathologique sur le docteur Berger vous aveugle au point de ne pas remarquer qu’il y a un très large consensus de tous les pédopsychiatres sur la résidence alternée et particulièrement pour les jeunes enfants !!! Y compris dernièremement, Jean Le Camus, pourtant très pro résidence alternée mais qui vient d’y mettre les mêmes conditions que les autres ( “Ca M’ Interesse” rubrique “Psychologie”, octobre-novembre 2009).

Que les députés et sénateurs n’y réagissent pas pour l’instant, ils y réagiront tôt ou tard comme l’a fait la Californie en son temps ! Elle fut la première au monde à voter une loi en 1979 avec présomption de garde alternée égalitaire. Mais devant les mêmes méfaits que nous constatons à notre tour, elle amenda sa loi en 1994 pour ne plus valider que les résidences alternées demandées conjointement et…librement par les DEUX parents !!!!!

On connait tous les “idiots de village”, avec vous on connait les “idiots d’internet”.

Nicolas dit :
18 février 2010 à 0:22
Maurice Berger est bien connu pour sa vision réactionnaire.

Des mouvements aussi divers qu’extrémistes se réclament aussi des réactionnaires:
- mouvement pour l’allaitement (LLL La leach League, mouvement US)
- le Gender aux US (mouvement du genre)
- les chercheurs qui revendiquent l’instect maternel
- les religions qui pousseraient les femmes à rester à la maison
- des musulmans qui placeraient des voiles sur “leurs” femmes
- les patrons qui placeraient les femmes uniquement dans les emplois précaires
- des réactionnaires qui voudraient interdire un droit équitable entre un père et une mère…
- des psychiatres pour la séparation des enfants d’avec leurs parents, à but thérapeutique…
- des psychiatres pour abaisser l’age des condamnations des enfants
- des psychiatres pour le rétablissement de la fessée
- des avocats soucieux de défendre leurs clients en empruntant les ficelles du communautarismes.

Bien sûr pour “le bien de l’enfant” !

Continuez de nous mentir en nous disant que les états modernes reviendraient sur la garde alternée. Il est commode de se trucher derrière un discours pseudo scientifique, derrière un état lointain.

Vos insultes sont bien l’illustration de votre débat.
Les 300.000 enfants, et leurs 2 parents en garde alternée sont surement aussi des “idiots”. 1 Million de personnes…
Il dit quoi le professeur pédopsychiatre de Clermond-Ferrand, à ces 1 Million de francais?

Non, Maurice Berger n’a aucune démonstration à nous apporter contre la garde alternée. Et quand un député lui a demandé pourquoi il n’était pas venu expliquer ses merveilleuses théories audélà de son département, pas de réponse.
Mais on l’attend toujours. Et pour les crédules, qui penseraient que les enfants en garde alternée s’élèvent comme des rats de laboratoire…. Le professeur Berger aura au moins démontrer une chose: les crédules existent!

PS : les conclusions de la Misions parlementaire sur la famille sont claires: favorable à la garde alternée (c’est en francais, c’est à Paris, il suffit de les lire)



Encontrei este post num outro post e eu trago-vos, porque achei interessante (até mesmo o blog)

La loi Ségolène Royale sur la garde alternée et ses drames

La loi Ségolène Royal du 04/03/02 continue à produire ses méfaits.
En permettant au juge d'imposer la garde alternée, elle incite à de véritables premiers jugements de Salomon, qui coupe l'enfant entre les deux maisons de ses parents ...

Tout cela étant présenté comme un "progrès" par une Ségolène Royal qui se présente comme féministe.

http://www.lenfantdabord.org/?side=118

Expériences vécues

Un bébé de 5 mois et demi a été soumis à une résidence alternée de 8 jours/ 8jours chez chacun des parents éloignés de 100 Km avec passage de l'enfant sur la place du village, devant le bistrot car le père agresse la mère.

Un enfant de 10 mois passera la moitié des nuits chez son père et un mois complet cet été.

Un enfant de 11 mois : Résidence chez la mère mais : Chez le père toutes les semaines du mercredi 18h au vendredi 8h, 1 er , 3eme, 5eme week-end de chaque mois du vendredi 18h au lundi 8h, moitié de toutes les vacances scolaires ( dont un mois complet l'été)

Un enfant de 3 ans dont le père ne s'est jamais occupé, y compris financièrement, vient d'être enlevé à sa mère et confié à son père car la mère s'est éloignée pour son travail. ( cas de plus en plus fréquents)

Un enfant de 5 ans doit subir une résidence alternée de 15 jours/15 jours car le père s'est éloigné !

Un enfant de 9 ans qui ne veut plus de la résidence alternée et continue à y être soumis plonge dans une dépression et est en échec scolaire.

Etc……


Paris

Mr C. et Mme L. vivent maritalement. Un enfant naît, mais Mr C. n’a pas la fibre familiale et se consacre tout entier à sa carrière :
De 9 heures à 20 heures il est dans son entreprise, parfois même le week- end.
Il voyage beaucoup et seul.

Sa compagne lui reprochant son comportement, il la met plusieurs fois à la porte avec l’enfant. Elle se réfugie parfois chez des amis, parfois chez sa mère qui habite un département d’outre mer. Puis un jour elle décide de le quitter définitivement.

Quelques temps plus tard elle se rend avec son bébé au chevet de sa mère gravement malade.
Son ex-conjoint saisit alors le juge aux affaires familiales (JAF), prétextant un éloignement volontaire de la mère.

Voici la décision du juge, alors que l’enfant n’a que 17 mois :

- Résidence chez le père, car :
«Le maintien de la résidence de l’enfant en un lieu où elle vit depuis sa naissance constitue un élément rassurant, indispensable à l’intégration par ses soins de la séparation de ses parents. La sécurité spatiale est, aux yeux des spécialistes de la pédo-psychologie l’une des composantes essentielles de l’univers enfantin » (sic).

- Pour la mère : la première semaine des vacances de Noël les années paires
- l’intégralité de toutes les autres «petites vacances »
- la 1ère moitié des «grandes vacances » les années paires, la 2ème moitié les années impaires.

Et ce père, si « important » aux yeux du juge a fait le commentaire suivant à son ancienne compagne :

« Tu l’as eu dans le c… et bien profond. Tu auras intérêt à être bien gentille avec moi, si tu veux voir ta fille plus souvent …. »

Dans ce cas comme dans tous les autres, ce n’est pas le père qui s’occupera du bébé mais les grands parents paternels.


http://www.mauriceberger.net/

RECUSO-ME A SER BARRIGA DE ALUGUER!!!!!!!!!!!!!


MusicPlaylist
Music Playlist at MixPod.com

Arquivo do blogue