quinta-feira, 20 de janeiro de 2011

POURQUOI LES FILLETTES SE SUICIDENT-ELLES?

Cette question que je vous pose vient à propos de la nouvelle qu'on a apris, en parlant d'une fillette de 9 ans qui s'est suicidée.

La raison: elle ne supportait plus le traitement qu'elle était obligée de faire pour le diabète chronique dont elle souffrait. Elle voulait juste avoir une vie normale, comme toutes les autres filles.

D'autres fillettes, ayant 10,11 et 12 ans, se sont suicidées, ces derniers mois, pour d'autres raisons. L'une à la suite d'une dispute avec sa mère, une dispute banale, selon son père.

Aucune de ces fillettes ne s'est suicidée parce qu'elles n'avaient pas la présence d'un père.

On peut dire qu'il y avait, pourtant, des problèmes au sein de la famille. Peut-être.

Mais le suicide de ces fillettes ne se fait forcément par la faute de ses parents. Il y a d'autres raisons, comme nous explique le psychiatre Xavier Pommereau dans l'entrevue faite par une journaliste du journal LE POST.






Sur Le Post, le psychiatre et auteur de "L'adolescent suicidaire" revient sur le suicide de deux enfants de 10 et 11 ans ces deux derniers jours.

En deux jours, deux fillettes âgées respectivement de 10 et 11 ans se sont donné la mort par pendaison.

La première s'est pendue avec une écharpe, à Cavaillon dans le Vaucluse. Contacté par Le Post, le procureur de la République d'Avignon raconte: "Il semblerait qu'il y ait bien eu une dispute. Mais c'était une dispute banale selon le témoignage du père."

L'autre fillette, âgée de 10 ans, s'est également donné la mort par pendaison, à Evian-les-Bains, en Haute-Savoie. Elle a été retrouvée par sa mère mardi matin. Selon les premiers éléments de l'enquête, elle s'était disputée avec ses parents le lundi soir.

Pour Xavier Pommereau, psychiatre et auteur du livre "L'adolescent suicidaire": "Une dispute ne peut être à l'origine d'un suicide, c'est juste un élément déclencheur".

Comment peut-on expliquer un tel acte si jeune? Quelles peuvent être les raisons qui poussent au passage à l'acte? Les fillettes avaient-elle l'intention de se donner la mort?




Poupée (photo d'illustration).


Contacté par Le Post, Xavier Pommereau, nous répond:

Un suicide à 10-11 ans est-ce un acte exceptionnel?
"Oui, cela reste un acte rare. Il faut savoir que l'on compte entre 600 et 800 suicides par an chez les 0-25 ans. Bien sûr, un bébé d'un an ne pense pas à se suicider et la majorité de ces suicides se font entre 15 et 25 ans. Ainsi, chez les moins de 15 ans, le nombre de suicides est de 10 à 15 par an. C'est pour cela que l'on peut dire qu'une fillette de 10-11 ans qui se donne la mort reste un acte assez rare. Mais cette tendance risque de ne pas aller en s'améliorant. On observe depuis ces cinq dernières années un rajeunissement de l'âge des suicides. Le seuil baisse à 13 ans. Le curseur s'est déplacé et l'on rentre dans l'adolescence bien plus tôt qu'avant. Il est tout à fait probable qu'il y en ait d'autres."

Quelles évolutions peuvent expliquer l'augmentation des suicides chez les plus jeune?
"Tout se rapporte à la société ultra moderne dans laquelle nous vivons. Une société centrée sur l'individu et non pas sur le groupe. Cette notion d'identité, de construction de soi est bien plus prégnante qu'avant. Et les jeunes y sont sensibles de plus en plus tôt. Ils ressentent une forme de pression qui peut pousser les plus sensibles à un acte suicidaire. Par ailleurs, dans cette société moderne on se sent bien plus seul qu'avant, mais l'humain ne peut pas se construire seul. La question du suicide est intimement liée à un sentiment de solitude.
Par ailleurs, l'acte suicidaire est rarement prémédité depuis des mois chez les personnes jeunes. Ils ne macèrent pas longtemps leur suicide, mais macèrent depuis longtemps leur mal-être."

Quelles raisons peuvent expliquer le suicide chez des enfants si jeunes?
"Une dispute, une mauvaise note peut constituer l'élément déclencheur, la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Mais personne ne se suicide pour une dispute avec sa mère. Il y a toujours une cause plus profonde au suicide. J'ai pu constater avec mes patients que le dénominateur commun à tous les suicides repose dans un problème majeur d'identité. Les jeunes suicidaires ont été blessés, humiliés dans leur construction identitaire. Pour les jeunes filles, il est très courant de constater des violences sexuelles dans l'enfance. Une homosexualité refoulée peut également expliquer un tel acte. Ce n'est pas forcément la cause des parents."

Dans une interview au Temps, une pédopsychiatre affirme: "A l'adolescence, on ne se suicide pas pour mourir", que pensez-vous de cette affirmation?
"C'était vrai il y a 20 ans, mais maintenant ça ne tient plus. De nos jours l'adolescence commence bien plus tôt. Le débat sur la question de la conscience de se donner la mort est obsolète. Les jeunes ne se disent pas 'j'ai conscience du suicide', ils ont juste un trouble qu'ils essaient de rompre. Ils boivent, prennent des médocs', fument du shit et après ils lâchent l'affaire. A 10-11 ans on a conscience du caractère irréversible de la mort."


L’auteur

Cécile Bouanchaud
Journaliste à la rédaction du Post



Sources : Le Post, Le Temps.ch

LINK : http://www.lepost.fr/article/2010/08/12/2182309_suicide-de-fillettes-a-10-11-ans-on-a-conscience-du-caractere-irreversible-de-la-mort.html




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Facteurs de risque du suicide à l'adolescence
Soumis par Gestion le 11 février 2006 Article psychologie Suicide
Le suicide à l'adolescence

Ghislaine Bouchard,
M.Ps. Psychologue


2e partie: FACTEURS DE RISQUE

La famille

Bien que plusieurs facteurs soient associés au suicide des adolescents, il demeure que les problèmes familiaux sont parmi les premières raisons évoquées par les adolescents suicidaires. Le climat familial est perturbé qu’il y ait séparation des parents ou non. On retrouve des caractéristiques telles que la présence de conflits parentaux et conjugaux, des abus physiques ou moraux des enfants, un climat de violence, l’alcoolisme d’un des parents, l’indifférence d’un des parents à l’égard du jeune, le manque de maturité de la mère, des difficultés ou une absence de communication, l’incompréhension, le manque de soutien, des difficultés dans la négociation des tâches reliées à leur individualité, des attitudes négatives ou négligeantes des parents envers le jeune, l’absence d’implication émotive, l’abandon ou le rejet du jeune, les placements fréquents en famille ou centre d’accueil.
Au niveau du contrôle parental, un contrôle excessif peut décourager l’indépendance et la réalisation de soi. L’adolescent dominé peut se sentir impuissant à changer ce qu’il ne peut tolérer. A l’inverse, l’inconsistance ou le manque de contrôle peut traduire l’indifférence des parents à l’égard de l’adolescent, avec ses conséquences de négligence, de carences affectives et éducatives qui constituent des caractéristiques fréquentes chez les adolescents suicidaires.

L’adolescent peut subir l’influence par le fait que des personnes dans son entourage ont fait des tentatives de suicide ou se sont suicidées. Il se produit alors une baisse du niveau d’inhibition face au geste suicidaire.

La vie sentimentale

Perdre la personne que l’on aime est un des événements le plus difficile à surmonter, peu importe l’âge. La plupart des adolescents vivent à un moment donné une peine d’amour. Par contre on observe que les jeunes suicidaires sont engagés plus intensément dans leur relation amoureuse et que la rupture laisse des traces très profondes. La douleur est intense, elle devient insupportable et le jeune a l’impression qu’il ne s’en remettra jamais, que sa souffrance n’aura pas de fin.

L’isolement social

Certains adolescents suicidaires sont seuls, ils ont l’impression d’être rejetés par leurs pairs. Cependant, tous les adolescents suicidaires ne sont pas nécessairement isolés socialement. Plusieurs possèdent un réseau d’amis, bien qu’ils vivent des difficultés relationnelles avec leurs pairs. Toutefois, ils ne sont pas réceptifs au soutien que peut leur offrir l’entourage. Ils préfèrent s’en sortir seul. Ils sont persuadés que personne ne peut les aider comme ils ont besoin de l’être. L’adolescent suicidaire vit donc un isolement qui est davantage affectif que physique.

L’ADOLESCENT À RISQUE


Fonctionnement familial perturbé
Vit des expériences émotionnelles difficiles, perte récente ou événement traumatisant
Déjà vécu un suicide dans leur famille ou leur cercle d’amis
S’identifie au défunt et voie en lui un modèle
Difficulté d’identification sexuelle, homosexualité
Adopte des comportements déviants tel que la délinquance, la prostitution
Problème de consommation de drogues, alcool, médicaments
Les fugues, les placements répétitifs en foyer ou centre d’accueil
Une ou plusieurs tentatives antérieures de suicide
LA PERTE

La crise suicidaire survient suite à une perte qui peut prendre différentes formes : besoins non satisfaits perçus comme une perte de support, d’amour. La perte peut aussi être dans des termes de perte d’identité et d’estime de soi. La charge émotive et affective liée à la perte est importante. Les réactions aux pertes sont intenses et l’adolescent possède un pauvre contrôle de la rage et de l’impulsivité. Quand les pertes et le stress s’accumulent, la réaction de l’adolescent peut aussi être désespérée et indifférente. Si l’adolescent continue de se détacher du support du système il y aura augmentation des sentiments de désespoir et perte de confiance que sa situation change.

Le suicide à l'adolescence (1 ère partie)

Le processus suicidaire chez l'adolescent (3e partie)

Mythes et réalités sur le suicide (4e partie)

Intervention pour aider une personne suicidaire (5e partie)

FONTE: http://www.psychomedia.qc.ca/articles-psychologiques/facteurs-de-risque-du-suicide-a-l-adolescence

RECUSO-ME A SER BARRIGA DE ALUGUER!!!!!!!!!!!!!


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