sábado, 1 de janeiro de 2011

L'ENFANT D'ABORD!

Garde partagée ou résidence alternée : l’enfant d’abord
par Jacqueline Phélip





Avant d’aborder un sujet, aussi sensible que douloureux, il est nécessaire d’apporter quelques précisions :

Définition

Une résidence alternée est le passage d’un enfant, d’un foyer à l’autre.
Elle peut se faire à des rythmes variés, et non systématiquement une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre.

Il faut distinguer

Les résidences alternées organisées à l’amiable par les parents (les plus nombreuses) des résidences alternées imposées par des juges aux affaires familiales.
Ce sont ces dernières qui posent le plus de problèmes, et des problèmes graves.

Notre experience

Après deux ans et demi, environ, d’existence, nous avons reçu plus de huit cents appels de parents. 350 dossiers concernent des enfants de 0 à 9 ou 10 ans.
Tous ces enfants ont été soumis à des rythmes d’alternance inadéquats imposés :

Quel que soit l’âge de l’enfant
Quel que soit le conflit parental et la non-communication entre les parents
Sans tenir compte des violences conjugales
Sans tenir compte du modus vivendi qui précédait la séparation et sans déterminer celui qui était le principal pourvoyeur de soins
Sans respect pour le désir profond de l’enfant lorsqu’il est à même de le formuler.

Contexte

Dans 50 à 60% des cas qui nous sont soumis, la séparation est due à des violences conjugales de toute nature : physiques (parfois graves) mais aussi psychologiques, sexuelles, etc.... (nous rejoignons en cela les statistiques canadiennes). Dans 20% des cas au désintérêt total du conjoint pour la famille et les enfants. Dans quelques cas( moins de 1%)le père a cherché à évincer la mère dès la naissance de l’enfant.

La résidence alternée paritaire

Dans ce contexte, elle est exigée par les pères le plus souvent :

Pour se « venger » de la conjointe qui a pris l’initiative de la séparation (aujourd’hui, dans 70 à 75% des cas ce sont les femmes qui demandent la séparation).
Pour ne pas payer de pension alimentaire.
Sous la pression des grands parents paternels.

Justice

Nous pouvons observer l’arbitraire auquel sont soumis les enfants en fonction des juges aux affaires familiales dont ils dépendent.

- Ces derniers n’ont aucune formation sur le développement psychoaffectif des enfants.
- Certains enlèvent la garde totale de très jeunes enfants à leur mère pour la confier au père sans autre raison qu’idéologique et sans s’assurer que le père s’était investi un minimum auparavant.
- Ils sont débordés par le nombre de dossiers.
- Ils n’ont aucun moyen fiable de faire la lumière sur chaque situation familiale (enquêtes sociales ou expertises psychologiques laissent souvent à désirer).
Enfants

Tous ces enfants sont en grande souffrance.

Les plus petits (de 0 à 3 ou 4 ans)
Ils présentent des symptômes divers et variés, parfois très importants, en fonction de leur sensibilité propre, qui ont été observés et décrits dans la littérature scientifique lors des séparations mère-enfant et dont on sait que les conséquences possibles n’apparaîtront qu’à l’adolescence sous des formes diverses : angoisse flottante, états dépressifs et tentatives de suicide, troubles du comportement, difficulté à s’attacher aux autres de façon profonde et durable etc....

Ils redeviennent fusionnels avec leur mère, alors que dans une situation normale, l’inverse devrait se produire.

Au-delà et jusqu’à 8- 9-10 ans (selon les situations personnelles)
Ils ont un comportement de mal-être avec repli sur soi, tristesse, dépression, lassitude, grande fatigue, colère agressive etc.

Certains menacent de fuguer ou de se suicider, alors qu’ils n’ont que 7 ou 8 ans.

Conséquences annexes

Alors même que l’on parle de l’ampleur des violences conjugales, une résidence alternée rend mère et enfants otages de l’agresseur.
Alors que le chômage sévit, nombre de ces jeunes mères ne peuvent accepter un emploi qui les éloigne du domicile paternel.
Si la résidence alternée exempte souvent les pères de toute pension alimentaire, ces derniers laissent, dans nombre de cas, la mère payer l’entretien complet de l’enfant et assumer toutes les tâches se rapportant à ce dernier( visites médicales, achats le concernant).

Quelques chiffres et précisions

Il faut savoir qu’il est quasiment impossible de faire reconnaître à la justice la détresse de ces enfants :
Les symptômes qu’ils présentent se produisent au domicile maternel (chez le parent, en fait, qui est ressenti par l’enfant comme le plus sécurisant. C’est à-dire la mère dans la majorité des cas).
Les médecins, pédiatres ou pédopsychiatres, qui examinent ces enfants ne peuvent faire de certificat sous peine de sanctions du Conseil de l’Ordre.
Les pères, convoqués par ces mêmes médecins refusent de se rendre à la consultation.
Les statistiques montrent que les pères non divorcés ou séparés passent en moyenne 16 ou 17 minutes par jour à s’occuper de leurs enfants. C’est encore très peu et ne suffit pas à créer un lien suffisamment sécurisé pour avoir leur enfant à mi-temps après la séparation, d’autant que nombre d’entre eux ne changent rien à leur façon de vivre qui précédait cette séparation.
Ils s’occupent très rarement eux-mêmes des bébés ou très jeunes enfants et ceux-ci sont alors soumis à une succession de pourvoyeurs de soins (ce qui est nocif et même dangereux).
Les femmes ont des emplois et des salaires le plus souvent inférieurs à ceux des hommes ; ce sont elles qui, majoritairement, quittent leur emploi ou sacrifient une carrière pour se consacrer aux enfants : elles sont donc lourdement pénalisées par des résidences alternées qui exemptent les pères de toute contribution financière, alors même qu’elles sont empêchées de trouver du travail ailleurs que sur place.
Les jeunes mères d’aujourd’hui, dans leur grande majorité, contrairement à celles de la génération précédente (et contrairement à l’intox à laquelle nous sommes soumis) sont conscientes de l’importance d’un père pour l’enfant.

Elles acceptent volontiers une résidence alternée lorsqu’elles lui font confiance car il s’est impliqué efficacement dans les tâches parentales jusqu’à la séparation.

Ce ne sont pas les familles monoparentales féminines qui nuisent aux enfants mais l’absence de rôle de père (y compris quand le père est présent) et la grande précarité.
Une étude de l’INSERM récente dévoile qu’un enfant sur 8 a des troubles de santé mentale
L’hyperactivité, symptôme qui traduit une lutte contre l’angoisse et la peur de l’abandon a presque doublé en dix ans.
L’âge des premières tentatives de suicide ne cesse de s’abaisser (on parle de dix ans aujourd’hui).

En conclusion

Il y a une majorité de bons et même très bons pères. Mais ceux qui exigent leur part égale d’enfant, lorsque ce dernier est encore jeune (alors qu’ils savent les risques qu’ils lui font prendre) ou lorsque l’enfant dit et montre son grand mal-être, et qui répondent : « c’est mon droit » ou « c’est comme ça, un point c’est tout » ont le profil de ceux que décrit M. Berger lorsqu’il les voit en expertise : ce sont des hommes qui imposent leur loi, au lieu de la dire.
Les nombreux pères qui font appel à nous éprouvent une grande anxiété de l’inconnu que représente l’après séparation, dans le lien qu’ils vont avoir avec leur enfant. Nous leur expliquons qu’en passant en force, ils hypothèquent la qualité de ce lien, alors qu’une progressivité va l’assurer, amenant l’enfant lui-même à demander, peut-être, une résidence alternée paritaire voire le souhait d’aller vivre chez son père. Et dans ces cas-là, de la même façon, l’enfant doit être entendu et respecté.

L’ENFANT D’ABORD
Nous avons créé cette association, à la demande de plusieurs pédopsychiatres, à l’automne 2002.

Jacqueline Phélip, sa présidente, appartient en effet à une famille qui compte plusieurs médecins. Son époux a dirigé un service hospitalo-universitaire et présidé plusieurs sociétés scientifiques et elle a elle-même une formation de sage-femme.

A la suite de la loi de mars 2002, qui octroyaient aux juges aux affaires familiales le pouvoir d’imposer une résidence alternée, un grand nombre d’enfants, des tout bébés pour certains, ont développé différentes pathologies, pour certaines très sévères.

Nous avons été quelques-uns, par ailleurs, à avoir le triste privilège de pouvoir observer les dégâts sur un bébé, à l’époque âgé de 8 ou 9 mois, provoqués par un mode d’hébergement inadapté : sa détresse, son angoisse incommensurable au moment des départs, son visage qui devenait livide, figé, le regard vide (visage de « cire » dit la littérature scientifique, visage de « mort » décrivent les mères). Puis, nous avons assisté à quelques retours : un bébé qui hurlait dès que sa mère disparaissait de sa vue, qui était prostré ou bien jetait tous ses jouets à travers la pièce... etc.

Cette jeune mère saisit la justice pour que les vacances d’été soient au moins fractionnées en petites périodes et non en un mois d’affilée, comme l’exigeait le père. A notre stupéfaction ce fut refusé par le juge.

Cet enfant, à 3 ans, a eu des troubles sphinctériens sévères, à 4 ans des troubles phobiques. Aujourd’hui elle aime son père, mais ne lui fait pas confiance et exprime une forme de rejet.

Notre position charnière entre enfants d’un côté et système judiciaire de l’autre, est riche d’enseignements, que seule cette articulation peut donner.

Jacqueline Phélip, présidente de l’association « L’enfant d’abord »

Site L’enfant d’abord
Courriel

À lire

Jacqueline Phélip, Le Livre noir de la garde alternée, Dunot, Paris, 2006, préface du Dr Maurice Berger, 226 pages.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 février 2005.


Autres articles

Dr Maurice Berger, « La résidence alternée : une loi pour les adultes ? »
Dr Maurice Berger, « Le droit d’hébergement du père concernant un bébé », dernière mise à jour, le 7 octobre 2004.
« Entrevue avec le Dr Maurice Berger sur son livre L’échec de la protection de l’enfance », 2004.
« Lettre de l’Association française de psychiatrie à M. Dominique Perven, Garde des Sceaux et à M. François Mattei, ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées. Objet : Loi du 04.03.02 - Intervention du Docteur Berger », le 31 juillet 2002.
« L’influence des groupes de pères séparés sur le droit de la famille en Australie ».
« Mythes et réalités sur la garde des enfants et le droit de visite »


© Sisyphe 2002-2010







Le Livre noir de la garde alternée, par Jacqueline Phélip

La loi du 4 mars 2002 relative à 1’autorité parentale a octroyé aux juges le pouvoir d’imposer une résidence alternée, au nom de « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Or cette loi n’a prévu aucun garde-fou qui pourrait éclairer leurs décisions. Cet « intérêt supérieur » constitue une formule théorique qui désigne essentiellement l’intérêt des parents. Ces enfants de 0 à 6 ans le plus souvent, mais aussi plus âgés, sont très souvent traités comme des biens indivis qui relèveraient d’un droit de propriété. Ils sont donc partagés, condamnés à mener une double vie, sans repère fixe affectif ni géographique, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent sur la construction de leur personnalité.

Malgré les travaux des pays anglo-saxons qui nous ont précédés dans la voie de la résidence alternée et en constatent souvent les méfaits chez nombre d’enfants, la loi définitive a durci sur certains points la proposition initiale. Ce livre, qui s’appuie sur de nombreux témoignages de parents et sur les analyses d’avocats, de pédopsychiatres et de psychanalystes, a pour objet de briser cette quiétude, d’informer, d’interpeller les consciences, de provoquer si possible une réaction politique pour modifier le texte de loi.

Jacqueline Phélip, Le Livre noir de la garde alternée, préface de Maurice Berger, m.d., Dunod, Paris, 2006, Collection Enfances, 226 pages, ISBN 2 10 050365 0.

Site Internet des éditions Dunod.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 28 janvier 2007





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FONTE: http://sisyphe.org/

13 comentários:

  1. L'association l'enfant d'abord et son livre noir de la Résidence alternée - L'étude de Solomon et George

    http://url-ok.com/ad2ac7

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  2. Je me donne, pourtant, le droit d'avoir un autre avis.

    La résidence alternée peut être bonne pour l'enfant selon l'âge (elle n'est jamais bonne pour les plus petits!) et la bonne entente entre les progéniteurs, ce qui, dans la majeure partie, n'est pas -vous le savez bien- le cas!

    Je vous souhaite, Jean-Paul, une bonne année 2011.

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  3. Il faut ajouter que cette association, tel comme l'auteur de LE LIVRE NOIR DE LA RÉSIDENCE ALTERNÉE ne se déclarent pas contre l'alternance de résidence, mais contre une loi qui la rend une règle, sachant qu'un bon nombre d'enfants sont traumatisées par ce mode de garde.

    Même s'il ne sont que peux nombreus, comme vous dites, c'est déjà une raison pour que cette loi ne sort pas, et que cette résidence ne se fasse que quand elle est vraiment pour le mieux interêt de l'enfant, et qu'il existe toutes les conditions nécessaires.

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  4. Meilleurs voeux pour 2011 phénix



    La proposition de Loi francaise 1531

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1531.asp

    initiée par Mrs les députés Richard Maille, Jean-pierre Decool et plus de 70 de leurs collègues vient de faire l'objet d'un déjeuner-débat au Sénat. Cette proposition de loi vise à rendre plus effective la résidence alternée à la demande d'un parent, même en cas d'opposition de l'autre parent( la mère généralement qui la refuse souvent pour de mauvaises raisons) Participaient à ce déjeuner débat plusieurs professionnels de l'enfant, des sociologues une délégation de députés ainsi que d'autres personnalités

    Lire à ce lien :

    Repenser la garde des enfants du divorce:

    http://url-ok.com/fcdd07

    Les professionnels de l'enfant privilégient la résidence alternée même pour les bébés ( entendons par professionnels de l'enfant les experts, ceux qui étudient les enfants )

    lire à ce lien:

    http://url-ok.com/890ed1

    La résidence alternée doit être privilégiée même en cas de conflit parental

    Lire à ce lien:

    http://url-ok.com/b76641


    Ils sont spécialistes de l'enfant et ils se sont récemment exprimés sur le sujet de la résidence alternée

    http://url-ok.com/d74b4a

    La doctrine du bas âge comme critère dans la prise de décision quand aux responsabilités parentales doit être rejetée

    http://url-ok.com/3f0a97


    Plus d'informations sur le bien fondé du partage de la résidence de l'enfant entre ses deux parents séparés

    http://url-ok.com/137bbb

    Lire le plus récent rapport de recherche sur la résidence alternée du Professeur Edward Kruk. A savoir que le Professeur Kruk est formé a la sociologie et a la psychologie et qu'il étudie les enfants et le divorce depuis plus de 30 ans:
    (résumé en français, 9 pages)

    http://url-ok.com/8b6411

    (rapport intégral en VO ,101 pages)

    http://url-ok.com/f58f52

    Un extrait du rapport intégral:

    The evening and overnight periods that children spend with each parent in coparenting arrangements are important psychologically, according to Kelly and Lamb (2000), not only for young children and toddlers, but for infants as well.
    Evening and overnights provide opportunities for crucial social interactions and nurturing activities that “visits” cannot provide, including bathing, soothing hurts and anxieties, bedtime rituals, comforting in the middle of the night, and the reassurance and security of snuggling in the morning after awakening. These everyday activities create and maintain trust and confidence in the parents while deepening and strengthening parent-child attachments. When mothers are breastfeeding, there is sometimes maternal resistance regarding extended overnight or full-day separations. Breastfeeding is obviously one of the important contexts in which attachments are promoted, although it is by no means an essential context, as there is no evidence that breastfed babies form closer attachments than bottle-fed babies. A father can feed an infant with the mother’s expressed milk, particularly
    after nursery routines are well-established.



    Vous souhaitant bonne lecture

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  5. La proposition de Loi 1531

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1531.asp

    initiée par Mrs les députés Richard Maille, Jean-pierre Decool et plus de 70 de leurs collègues vient de faire l'objet d'un déjeuner-débat au Sénat( novembre 2010). Cette proposition de loi vise à rendre plus effective la résidence alternée à la demande d'un parent, même en cas d'opposition de l'autre parent( la mère généralement qui la refuse souvent pour de mauvaises raisons) Participaient à ce déjeuner débat plusieurs professionnels de l'enfant, des sociologues une délégation de députés ainsi que d'autres personnalités

    Lire à ce lien :
    Repenser la garde des enfants du divorce:

    http://url-ok.com/fcdd07

    Les professionnels de l'enfant privilégient la résidence alternée ( entendons les experts, ceux qui étudient les enfants )
    lire à ce lien:

    http://url-ok.com/890ed1

    La résidence alternée doit être privilégiée même en cas de conflit parental
    Lire à ce lien:

    http://url-ok.com/b76641


    Ils sont spécialistes de l'enfant et ils se sont récemment exprimés sur le sujet de la résidence alternée

    http://url-ok.com/d74b4a

    La doctrine du bas âge comme critère dans la prise de décision quand aux responsabilités parentales doit être rejetée

    http://url-ok.com/3f0a97


    Plus d'informations sur le bien fondé du partage de la résidence de l'enfant entre ses deux parents séparés

    http://url-ok.com/137bbb

    Lire aussi le plus récent rapport de recherche sur la résidence alternée du Professeur Edward Kruk. A savoir que le Professeur Kruk est formé a la sociologie et a la psychologie et qu'il étudie les enfants et le divorce depuis plus de 30 ans et qu'il appuie son rapport sur les nombreuses recherches de professionnels qui ont été effectuées sur la résidence alternée

    Sources :

    http://url-ok.com/8b6411 (résumé en français, 9 pages)
    http://url-ok.com/f58f52 (rapport intégral en VO ,101 pages)

    Un extrait du rapport intégral:
    The evening and overnight periods that children spend with each parent in coparenting
    arrangements are important psychologically, according to Kelly and
    Lamb (2000), not only for young children and toddlers, but for infants as well.
    Evening and overnights provide opportunities for crucial social interactions and
    nurturing activities that “visits” cannot provide, including bathing, soothing
    hurts and anxieties, bedtime rituals, comforting in the middle of the night, and
    the reassurance and security of snuggling in the morning after awakening. These
    everyday activities create and maintain trust and confidence in the parents while
    deepening and strengthening parent-child attachments. When mothers are breastfeeding, there is sometimes maternal resistance regarding extended overnight or full-day separations. Breastfeeding is obviously one of the important contexts in which attachments are promoted, although it is by no means an essential context, as there is no evidence that breastfed babies form closer attachments than bottle-fed babies. A father can feed an infant with the mother’s expressed milk, particularly
    after nursery routines are well-established."

    A savoir:

    Michael Lamb est le spécialiste mondial de l'attachement des enfants de moins de trois ans

    Joan B Kelly est l'une des spécialistes mondiales des enfants de parents séparés

    ResponderEliminar
  6. Fenix je vous présente a mon tour mes meilleurs vœux pour 2011

    Pour ce qui me concerne je ne donne pas mon avis, mais je fais part des résultats de la recherche la plus récente sur le sujet de la résidence alternée. Il est bien évident qu’une alternance a la semaine ne convient pas aux bébés et aux très jeunes enfants, mais les nuits passées chez chaque parent sur de courtes périodes sont importantes pour un bon développement de l’enfant de parents séparés

    Quand à la proposition de Loi 1531

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1531.asp

    initiée par Mrs les députés Richard Maille, Jean-pierre Decool et plus de 70 de leurs collègues elle vient de faire l'objet d'un déjeuner-débat au Sénat( novembre 2010). Cette proposition de loi vise à rendre plus effective la résidence alternée à la demande d'un parent, même en cas d'opposition de l'autre parent( la mère généralement qui la refuse souvent pour de mauvaises raisons) Participaient à ce déjeuner débat plusieurs professionnels de l'enfant, des sociologues une délégation de députés ainsi que d'autres personnalités

    Lire à ce lien :
    Repenser la garde des enfants du divorce:

    http://url-ok.com/fcdd07

    Autres publications sur le thème de la résidence alternée :

    Les professionnels de l'enfant privilégient la résidence alternée ( entendons les experts, ceux qui étudient les enfants )
    lire à ce lien:

    http://url-ok.com/890ed1

    La résidence alternée doit être privilégiée même en cas de conflit parental
    Lire à ce lien:

    http://url-ok.com/b76641


    Ils sont spécialistes de l'enfant et ils se sont récemment exprimés sur le sujet de la résidence alternée

    http://url-ok.com/d74b4a

    La doctrine du bas âge comme critère dans la prise de décision quand aux responsabilités parentales doit être rejetée

    http://url-ok.com/3f0a97

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  7. Fenix je vous présente a mon tour mes meilleurs vœux pour 2011

    Pour ce qui me concerne je ne donne pas mon avis, mais je fais part des résultats de la recherche la plus récente sur le sujet de la résidence alternée. Il est bien évident qu’une alternance a la semaine ne convient pas aux bébés et aux très jeunes enfants, mais les nuits passées chez chaque parent sont importantes pour un bon développement de l’enfant de parents séparés

    Quand à la proposition de Loi 1531

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1531.asp

    initiée par Mrs les députés Richard Maille, Jean-pierre Decool et plus de 70 de leurs collègues elle vient de faire l'objet d'un déjeuner-débat au Sénat( novembre 2010). Cette proposition de loi vise à rendre plus effective la résidence alternée à la demande d'un parent, même en cas d'opposition de l'autre parent( la mère généralement qui la refuse souvent pour de mauvaises raisons) Participaient à ce déjeuner débat plusieurs professionnels de l'enfant, des sociologues une délégation de députés ainsi que d'autres personnalités

    Lire à ce lien :
    Repenser la garde des enfants du divorce:

    http://url-ok.com/fcdd07

    Autres publications sur le thème de la résidence alternée :

    Les professionnels de l'enfant privilégient la résidence alternée ( entendons les experts, ceux qui étudient les enfants )
    lire à ce lien:

    http://url-ok.com/890ed1

    La résidence alternée doit être privilégiée même en cas de conflit parental
    Lire à ce lien:

    http://url-ok.com/b76641


    Ils sont spécialistes de l'enfant et ils se sont récemment exprimés sur le sujet de la résidence alternée

    http://url-ok.com/d74b4a

    La doctrine du bas âge comme critère dans la prise de décision quand aux responsabilités parentales doit être rejetée

    http://url-ok.com/3f0a97

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  8. Pour plus d'informations sur le bien fondé du partage de la résidence de l'enfant entre ses deux parents séparés

    http://url-ok.com/137bbb

    Lire aussi le plus récent rapport de recherche sur la résidence alternée du Professeur Edward Kruk. A savoir que le Professeur Kruk est formé a la sociologie et a la psychologie et qu'il étudie les enfants et le divorce depuis plus de 30 ans et qu'il appuie son rapport sur les nombreuses recherches de professionnels qui ont été effectuées sur la résidence alternée

    Sources :

    http://url-ok.com/8b6411 (résumé en français, 9 pages)
    http://url-ok.com/f58f52 (rapport intégral en VO ,101 pages)

    Un extrait du rapport intégral:
    The evening and overnight periods that children spend with each parent in coparenting arrangements are important psychologically, according to Kelly and Lamb (2000), not only for young children and toddlers, but for infants as well.
    Evening and overnights provide opportunities for crucial social interactions and nurturing activities that “visits” cannot provide, including bathing, soothing hurts and anxieties, bedtime rituals, comforting in the middle of the night, and the reassurance and security of snuggling in the morning after awakening. These everyday activities create and maintain trust and confidence in the parents while deepening and strengthening parent-child attachments. When mothers are breastfeeding, there is sometimes maternal resistance regarding extended overnight or full-day separations. Breastfeeding is obviously one of the important contexts in which attachments are promoted, although it is by no means an essential context, as there is no evidence that breastfed babies form closer attachments than bottle-fed babies. A father can feed an infant with the mother’s expressed milk, particularly after nursery routines are well-established."

    A savoir:

    Michael Lamb est le spécialiste mondial de l'attachement des enfants de moins de trois ans

    Joan B Kelly est l'une des spécialistes mondiales des enfants de parents séparés

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  9. Fenix je vous présente a mon tour mes meilleurs vœux pour 2011

    Pour ce qui me concerne je ne donne pas mon avis, mais je fais part des résultats de la recherche la plus récente sur le sujet de la résidence alternée. Il est bien évident qu’une alternance a la semaine ne convient pas aux bébés et aux très jeunes enfants, mais les nuits passées chez chaque parent sont importantes pour un bon développement de l’enfant de parents séparés

    Quand à la proposition de Loi 1531

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1531.asp

    initiée par Mrs les députés Richard Maille, Jean-pierre Decool et plus de 70 de leurs collègues elle vient de faire l'objet d'un déjeuner-débat au Sénat( novembre 2010). Cette proposition de loi vise à rendre plus effective la résidence alternée à la demande d'un parent, même en cas d'opposition de l'autre parent( la mère généralement qui la refuse souvent pour de mauvaises raisons) Participaient à ce déjeuner débat plusieurs professionnels de l'enfant, des sociologues une délégation de députés ainsi que d'autres personnalités

    Lire à ce lien :
    Repenser la garde des enfants du divorce:

    http://url-ok.com/fcdd07

    Autres publications sur le thème de la résidence alternée :

    Les professionnels de l'enfant privilégient la résidence alternée ( entendons les experts, ceux qui étudient les enfants )
    lire à ce lien:

    http://url-ok.com/890ed1

    La résidence alternée doit être privilégiée même en cas de conflit parental
    Lire à ce lien:

    http://url-ok.com/b76641


    Ils sont spécialistes de l'enfant et ils se sont récemment exprimés sur le sujet de la résidence alternée

    http://url-ok.com/d74b4a

    La doctrine du bas âge comme critère dans la prise de décision quand aux responsabilités parentales doit être rejetée

    http://url-ok.com/3f0a97

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  10. Pour plus d'informations sur le bien fondé du partage de la résidence de l'enfant entre ses deux parents séparés

    http://url-ok.com/137bbb

    Lire aussi le plus récent rapport de recherche sur la résidence alternée du Professeur Edward Kruk. A savoir que le Professeur Kruk est formé a la sociologie et a la psychologie et qu'il étudie les enfants et le divorce depuis plus de 30 ans et qu'il appuie son rapport sur les nombreuses recherches de professionnels qui ont été effectuées sur la résidence alternée

    Sources :

    http://url-ok.com/8b6411 (résumé en français, 9 pages)
    http://url-ok.com/f58f52 (rapport intégral en VO ,101 pages)

    Un extrait du rapport intégral:
    The evening and overnight periods that children spend with each parent in coparenting arrangements are important psychologically, according to Kelly and Lamb (2000), not only for young children and toddlers, but for infants as well.
    Evening and overnights provide opportunities for crucial social interactions and nurturing activities that “visits” cannot provide, including bathing, soothing hurts and anxieties, bedtime rituals, comforting in the middle of the night, and the reassurance and security of snuggling in the morning after awakening. These everyday activities create and maintain trust and confidence in the parents while deepening and strengthening parent-child attachments. When mothers are breastfeeding, there is sometimes maternal resistance regarding extended overnight or full-day separations. Breastfeeding is obviously one of the important contexts in which attachments are promoted, although it is by no means an essential context, as there is no evidence that breastfed babies form closer attachments than bottle-fed babies. A father can feed an infant with the mother’s expressed milk, particularly after nursery routines are well-established."

    A savoir:

    Michael Lamb est le spécialiste mondial de l'attachement des enfants de moins de trois ans

    Joan B Kelly est l'une des spécialistes mondiales des enfants de parents séparés

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  11. Je généralise mes voeux:)

    Dire que la mère refuse la garde partagée pour des mauvaises raisons, c'est faux:

    -prémièrement, parce que la plupart des mères est d'accord, même s'il leur reste un certain doute sur les bienvenances de ce mode de garde;

    -deuxièmement, pour celles qui en sont certaines (qu'il ne faut pas appliquer ce mode de garde) et pour celles qui veulent protéger ses enfants de toute sorte de violence, elles ont une très bonne raison.

    Les lois se font, parfois, d'une manière trop légère, car elles ne considèrent que des avis et des études basées sur des résultats immédiats, la plupart des cas, mal-interprétés. Il me semble qu'il faut aussi écouter d'autres avis...

    Un enfant séparé de sa mère peut nous sembler très bien, et nous faire conclure qu'il supporte bien cette séparation, mais, en effet, il ne l'est pas, et ça on ne l'appercevra que bien plus tard, à lâge de son adolenscence ou même à l'âge adulte.

    Est-ce qu'il y a des études qui montrent bien cette évolution jusqu'à l'âge adulte (et je ne parle d'un seul cas, mais d'une majorité)?

    Dites: vous croyez qu'il faut appliquer une mêmme règle à tous les enfants, ou bien -le plus résonnable- considérer la particularité de chaque cas, et agir conformément?

    Sourtout, il faut considérer le vrai intérêt de chaque enfant, en tenant compte sa propre volonté!

    Bien à vous.
    Sara

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RECUSO-ME A SER BARRIGA DE ALUGUER!!!!!!!!!!!!!


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