quarta-feira, 12 de janeiro de 2011

L'ENLÈVEMENT DE L'ENFANT

Enlèvement
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(Redirigé depuis Kidnappeur)

Illustration du XVIIIe siècle représentant l'enlèvement de Stanislas II de Pologne en 1771.

Un enlèvement, rapt ou kidnapping est l'action qui consiste à s'emparer de quelqu'un ou à le détenir, contre sa volonté, généralement par la force. Lorsque le but de l'enlèvement est politique ou qu'il a lieu dans un contexte guerrier on parle de prise d'otages.




Origine du mot kidnapping[modifier]
L'anglicisme kidnapping vient de kidnap, composé de kid (enfant) et nap, variante de nab signifiant familièrement choper, cueillir dans le sens d'enlever, arrêter. Ce mot était initialement utilisé dans les colonies américaines pour désigner le vol des enfants qui servaient de domestique et de travailleurs[1].

Rançon[modifier]
Les enlèvements ont souvent pour but d'échanger la personne contre une rançon, généralement de l'argent. Certaines régions du monde sont particulièrement touchées par les enlèvements comme l'Irak[2], la Colombie[3] ou Haïti[4]. Pour l'année 2007, la police mexicaine a enregistré 438 enlèvements contre rançon, mais le chiffre réel serait plus élevé, car beaucoup de ces enlèvements ne sont pas signalés[5].

Enlèvement d'enfant[modifier]
Il existe plusieurs formes différentes d'enlèvement d'enfant.

Un inconnu enlève un enfant pour des buts criminels (enlèvement pour rançon, viol, torture, assassinat, traite des êtres humains, etc…).
Un inconnu enlève un mineur ou plus généralement un bébé pour qu'il devienne son propre enfant. Fait généralement commis par des femmes (ou des couples) psychologiquement fragile en « mal de maternité » ou ayant perdus un enfant en bas âge.
Un parent (aidé ou non par des complices, parfois rémunérés), souvent suite à un divorce, enlève son propre enfant à son ex-conjoint qui en détient légalement la garde dans le pays de résidence de celui-ci. Le parent « kidnappeur » emmenant parfois l’enfant dans un autre pays où il espère faire valoir plus facilement ses droits. Ces problèmes intervenant régulièrement dans le cas de couples de nationalités différentes (mariages mixtes, ou plus exactement mariage transnational), chacun des parents se basant sur la législation de leur pays d’origine pour obtenir gain de cause.

Législation en France[modifier]
En France, selon l'article 224-1 du code pénal[6], « Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d'arrêter, d'enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction.
Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, la peine est de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende, sauf dans les cas prévus par l'article 224-2. ».

Selon l'article 224-2 du même code, « L'infraction prévue à l'article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsque la victime a subi une mutilation ou une infirmité permanente provoquée volontairement ou résultant soit des conditions de détention, soit d'une privation d'aliments ou de soins.
Elle est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'elle est précédée ou accompagnée de tortures ou d'actes de barbarie ou lorsqu'elle est suivie de la mort de la victime.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.. »


Selon l'article 224-5 du même code, « Lorsque la victime de l'un des crimes prévus aux articles 224-1 à 224-4 est un mineur de quinze ans, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité si l'infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle et à trente ans de réclusion criminelle si l'infraction est punie de vingt ans de réclusion criminelle.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables dans les cas prévus par le présent article. »

Notes et références[modifier]
↑ (en) Etymology of kidnap [archive]
↑ (en) Iraq's One Growth Industry - The Kidnap Capital of the World [archive]
↑ (en) Colombia: Kidnap capital of the world [archive]
↑ Recrudescence des cas d’enlèvement dans la Capitale haïtienne [archive]
↑ « Le Mexique descend dans la rue pour manifester contre la violence », dans Le Monde du 31-08-2008, [lire en ligne [archive]]
↑ Extraits du Code Pénal : « Enlèvement et séquestration » [archive]
Annexes[modifier]
Sur les autres projets Wikimédia :

« Enlèvement », sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel)
Articles connexes[modifier]
Otage
Séquestration
Alerte enlèvement
Syndrome de Stockholm
Manu Association
Portail de la criminologie



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J'ai, donc, une question:

Si "un enlèvement, rapt ou kidnapping est l'action qui consiste à s'emparer de quelqu'un ou à le détenir, contre sa volonté, généralement par la force", est-ce qu'on peut dire qu'un enfant a été enlevé par un de ses parents de son pays d'origine?

Si ce parent ne l'a pas fait par la force, si l'enfant se trouve bien avec lui, et s'il (l'enfant) ne demande pas l'autre parent (ce qui ne veut pas dire qu'il ne l'aime pas et qu'il ne le veut pas, puisqu'il demande où il se trouve, mais il veut bien rester avec le parent avec qui il vit dans ce moment-là), peut-on dire qu'il est contre sa volonté avec ce parent qui est aimant?

Vous direz qu'il ne comprends pas la situation. Qu'il ne comprends pas porquoi il se trouve dans un autre pays, et qu'il ne voit plus sont autre parent, sa famille et ses amis.

Il faut, donc, que ce parent lui explique qu'il pourra les voir tant qu'il le veut. Ce n'est pas une séparation pour toujours. S'il se sent rassuré,et si c'est bien ça qui se passe- ou qui se passera- rien n'empêche qu'il soit heureux, sauf si l'autre parent était juste celui qu'il voulait le plus. Là, oui, il est contre sa volonté, puisqu'il est forcé à une séparation qui lui fait VRAIMENT du mal.

Si ce que compte pour vous c'est le Supérieur Intérêt de l'Enfant, n'obligez pas le parent à revenir à un pays ou, dans la majorité des cas, il est le seul à être seul, c'est à dire, il n'a aucune famille et parfois même pas d'amis -au contraire de l'autre parent, car il se trouve chez soi- ce qui peut entraîner, dans ces conditions, une dépression.

Mieux vaut un parent en bonne santé -surtout psycologique- et en conditions de s'occuper de son enfant que deux dont l'un est soumis à la volonté de l'autre, et qui ne peut pas être heureux. Ou, pour mieux dire, mieux vaut deux parents séparés et heureux que deux parents qui vivent l'un à côté de l'autre, mais qui ne sont pas tous les deux heureux.

Un enfant heureux, je l'ai déjà dit, c'est celui qui voit ces deux parents heureux, et qui font, tous les deux, le mieux pour lui, pas pour eux. Et le mieux n'est pas forcément de rester en place, surtout s'il existe des disputes.


Et, surtout, ne mettez pas ce parent en prison, en forçant une séparation qui sert encore moins les intérêts de l'enfant. La prison n'est jamais la bonne solution, que ce soit parce qu'un parent n'a pas payé la pension ou parce qu'un autre est parti vivre ailleurs avec son enfant. Sauf s'il reste prouvé que l'enfant est traumatisé et qu'il a souffert une torture, face à la manque de la pension (je ne le crois pas) ou à cet enlèvement.


Encore une question:

Séparer un enfant de sa mère -si c'est bien avec elle qu'il veut être-, contre sa volonté, et parfois par la force, c'est quoi? À quoi ça sert le "Supérieur Intérêt de l'enfant"?

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RECUSO-ME A SER BARRIGA DE ALUGUER!!!!!!!!!!!!!


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