quinta-feira, 24 de março de 2011

UNE MÈRE D'ALGER PARLE!

Je viens de lire RENDEZ-MOI MES ENFANTS, de Marie-Noëlle Dupont, un récit de sa véritable histoire, passée dans les années 80.

Il y a une partie (parmi d'autres) que j'ai soulignée et que je reproduit ici. Je vous propose de trouver les différences (s'il y en a...) entre ce qui est écrit dans cet extrait du livre et la garde partagée (sourtout celle qui est imposée),car il y a, par contre, des remarquables simillitudes.



"Vérité en deçà de la Méditerranée, erreur au-delà: le "fiqh", ou dogme, qui régit tous les raports individuels et sociaux en terre d'islam consacre l'inégalité de l'homme et de la femme. En cas de séparation, une
épouse musulmane ne peut obtenir la garde de ses enfants qu'à la condition de ne pas se remarier, de résider dans la commune de son ex-mari, et de ne jamais s'en éloigner en compagnie de ses enfants de plus de six "buruds", soit moins de quatre-vingts kilomètres... En outre, les maris divorcés ne versent jamais des pensions alimentaires, et il n'existe pratiquement aucun moyen de les y contraindre."

(RENDEZ-MOI MES ENFANTS, ch 7, page 128)



Un deuxième extrait, encore actuel:

"Il y des scènes déjà vécues, des éclats de rire, des baisers, des pleurs, des caméras pour les filmer [ c'est la partie où l'auteure nous raconte la rencontre entre les mères et leurs enfants kidnappés par leur père, avec le compromis de les leur rendre dans quelques jours],et, fait nouveau, des mères qui refusent la loi des pères, car ces derniers gardent, en dernier ressort, le pouvoir de tourner la roue dans l'un ou l'autre sens. Neuf d'entre elles, dont je suis, se rabiffent" [ch 13, page 230]

Marie-Noëlle et d'autres mères ne sortiront de l'aéroport tant que leurs enfants ne les rejoingnent, mais elle sera la seule à ne pas rendre son fils survivant -l'autre, Medhi, est mort en Algérie, car "Ce 'contrat sur honneur' est parfaitement contraditoire avec la décision du tribunal de N., jamais annulée, qui m'avait accordé en 1979 la garde de mes enfants" [ch 13, page 227]




Je ne peux pas m'empêcher de vous signaler encore une autre partie, presque à la fin de ce livre:

"Le 21 juin 1988, une convention bilatérale réglementant la libre circulation des enfants franco-algériens séparés est signée à Alger. C'est un terme d'une négociation engagée depuis 1980. (...)

Ce traité aura un effet dissuasif sur les pères algériens jusqu'alors tentés, après un divorce, de kidnapper des enfants dont ils n'avaient pas la garde. De plusiers centaines par an au milieu des années quatre-vingt, les enlèvements vont tomber à quelques dizaines et, pour l'année 1992, à moins de dix. (...)

(...)

S'il a pu exister des pères algériens qui, s'estimant lésés, ont agi de bonne foi, ces cas sont restés l'exception. La plupart des enfants enlevés ont très mal vécu leur "détention": celle-ci a causé des traumatismes profonds, parfois irréparables."

(RENDEZ-MOI MES ENFANTS, ch 13, pages 247-248)



POUR MIEUX COMPRENDRE:
http://marievictoirelouis.net/document.php?id=403&themeid=

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RECUSO-ME A SER BARRIGA DE ALUGUER!!!!!!!!!!!!!


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